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CHRONIQUE - Santé
Togo

Absence d’hygiène chez les bonnes femmes, un danger pour la santé publique

Le Correcteur

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Tout ce qui est destiné à être consommé nécessite un respect scrupuleux de règles d’hygiène notamment la qualité des condiments, l’entretien des ustensiles, de bonnes conditions de préparation et de conservation.

Au Togo, beaucoup de personnes, célibataires comme mariés, enfants comme adultes mettent quelque chose sous la dent au bord de la route. Mais dans quelles conditions la plupart des bonnes dames préparent-elles leurs mets ?

A Lomé comme à l’intérieur du pays, les restaurants au bord de la route poussent comme des champignons. Cependant, les conditions dans lesquelles certains préparent et servent les repas laissent souvent à désirer. Il y en a qui ont leur étalage juste à quelques mètres des dépotoirs anarchiques ou des caniveaux contenant des eaux usées. A cela s’ajoute leur propreté corporelle et leur état sanitaire. «Nos revendeuses et serveuses, semblent ignorer les règles d’hygiène. Elles ne se soucient plus des conditions à remplir avant de servir à manger à la population. Elles n’ont ni carnet de santé, ni de vaccination et sont parfois sales », peste Thomas, un étudiant.

La plupart du temps, les nourritures sont de mauvaise qualité. Compte tenu de la cherté de la vie, certains d’entre elles achètent des condiments pourris pour faire plus de bénéfices. Un tour au niveau des moulins à sauce permet de voir ces femmes écraser sans aucune gêne des tomates, des piments et des aubergines entre autres pourris. Aussi bon nombre d’entre elles ne lavent-elles pas les mains après les toilettes et ne renouvellent pas régulièrement l’eau savonnée utilisée pour le lavage des mains et des plats.

Ces restaurants à plein air sont pour la plupart dangereux pour la santé. Le manque d’hygiène autour de ces aliments entraine plusieurs maladies. Le comble, cela préoccupe moins certains clients. Leur slogan, « ça ne tue pas l’Africain ». La santé n’a pas de prix. Il urge que les consommateurs vérifient l’environnement dans lequel se trouvent ces restaurants rapides, s’assurer de l’observation des règles élémentaires d’hygiène avant de choisir leurs lieux de restauration.

Les services d’hygiène doivent également jouer leur partition. Ils ont le devoir d’envoyer régulièrement les agents sur le terrain pour des contrôles inopinés.

Le plus grand rôle incombe aux revendeuses, elles-mêmes qui doivent prendre soins des repas qu’elles servent aux populations. Il y va de la santé publique.



Bella D.-










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