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CHRONIQUE - Santé
Togo

Le Réengagement du débat sur le sujet du tabagisme en Afrique : les questions empiriques scientifiques, économiques, sociales et politiques !

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Le débat sur le contrôle du tabac est devenu plutôt un phénomène générationnel qui a transcendé pendant des décennies si pas des siècles. Semblerait-il qu’il y s’est émergé de différents raisonnements sur ce sujet, qui ont éveillé l’argumentation, les pensées et la direction de la communauté mondiale aux temps de guerre pré-mondial jusqu’ à des périodes postes mondiaux. Quelle que soit la façon dont il est perçu, ces antécédents historiques ayant déterminé la position de notre société vers le contrôle et la réglementation du tabac et de ses produits connexes, doivent être examinées circumspectivement, par l'analyse scientifique et empirique compte tenu du volume de la connaissance et de la technologie à notre disposition. C’est donc le but de cette pièce, de mouvoir le dialogue à l'écart des deux points de vue les plus populaires; anti-tabac et les perspectives pro-tabac sur la réglementation du tabac et du contrôle, notamment en Afrique, à une théorie basée beaucoup plus évidente sur l'examen des faits. Cet objectif sera atteint en répondant aux questions suivantes: pourquoi la régulation et le contrôle du tabac, qui est soi-disant protégé en vertu de la réglementation, les effets de la réglementation, des mesures alternatives de traiter la question du tabac.


Pourquoi le tabac dot-il être contrôlé ?

Des études menées autour des années cinquante du 20e siècle, mis au point par l'Agence de protection de l'environnement a conclu que le tabagisme est nuisible car il a ensuite été identifié comme la principale cause de cancers du poumon chez la plupart des adultes. D'autres scientifiques ont utilisé ces recherches comme la planche sur laquelle l'on peut identifier l'agent causal (chimique) dans le tabac et ses produits connexes. Le débat scientifique n'a jamais été le même depuis que des scientifiques ont été en désaccord au fil des ans sur les composants cancérigènes du tabac. Ce qui n'a pas été contesté, c'est la toxicité chimique des éléments contenus dans le tabac, et par la suite les cigarettes. La relation entre la propension d'un individu est d’être contracté par le cancer du poumon et que ce dernier fume ou l’exacte composition chimique dans le tabac responsable du cancer du poumon est sur la piste d’être établi empiriquement. Bien entendu, la banalité de la position de l'EPA, la question sera donc de savoir si la société doit protéger les fumeurs contre les «dangers»qu’ils sont tenus de confronter en contrôlant la consommation du tabac. La Certitude universelle sera ou autrement a été la position adoptée en réponse à cette question, ce qui est contingent sur la prémisse que les fumeurs ne sont pas généralement conscients des dangers auxquels ils sont exposés quand ils fument, donc toutes les informations conformes concernant les risques pour la santé devrait être communiquée. Prenez note du fondement. Disons que la diffusion de l'information dans l'industrie du tabac entre et parmi les consommateurs et les producteurs a été efficace, et les gens étaient tout à fait conscients des dangers possibles, l'État n'avait rien de régulation et de contrôle. Une recherche menée par Khwaja et al.(2009) 1 qui visait à l'exactitude relative a l’examen de la perception des risques des fumeurs avancés sur leur survivance dans le future et toute une gamme de pathologies et d'incapacités a conclu qu'il n'y avait aucune preuve de la désinformation systématique sur les conséquences sanitaires du tabagisme et donc aucune raison de croire que ça entraverait le renoncement. Cela signifie donc que, même si l'information efficace était disponible, il n’y aurait pas certainement une baisse de la consommation du tabac. C'est pour cette raison empirique singulière que les tentatives faites par les gouvernements et les autorités réglementaires au cours des années, d’obliger les entreprises productrices du tabac et de cigarettes d’indiquer vaillamment que << la cigarette peut être dangereux pour votre santé>> sur les produits du tabac n'a pas donné de résultats autant que prévu dans les pays développés et les pays en développement.
Un autre argument intéressant mais probant pour le contrôle du tabac et de ses produits connexes est centré sur la jeunesse. Tous les produits dans une espace de concurrence réelle ont la tendance d’être flexibles de l'annonce. Cette maxime économique ne devrait pas s'arrêter là, mais elle doit encore être interrogée pour établir la section des consommateurs et quelles dynamiques se traduisent par l'augmentation de la consommation de la cigarette compte tenu du renforcement de la publicité et de la promotion de ces produits. La Publicité sur le tabac et ses produits dérivés est perçue comme un facteur d'induction qui encourage les jeunes à fumer, et souffrent par conséquent des «dangers perceptives" puisque la science ne l’a jamais approuvé. Il est un fait connu que la plupart des utilisateurs de drogues n'acquièrent pas l'habitude en raison de ses publicités et promotions par les entreprises. Songeons à ceci, combien d'entreprises annoncent l'utilisation du "cocaïne", "de l’héroïne", "du wee (herbe)", "opium" entre autres? La consommation de ces produits aurait diminué en considérant maintenant la période de temps pendant laquelle la guerre a été menée sur eux. Dans certains pays, il semble plutôt y avoir une augmentation de la consommation de ces produits. En Indonésie, par exemple, la consommation d'opium est devenue dominante pendant plus d'une décennie, quand il n'y a même pas une seule société de production et de la publicité d’opium, ce qui est plus dangereux pour la santé de ses fumeurs que les dangers perçus de la consommation du tabac. Qu’est ce qui fait penser le régulateur qu'un jeune homme va acheter et fumer la cigarette s’il ne la fumait pas avant, seulement parce qu'il est placé sur le plateau d'un vendeur? Apparemment 'il doit avoir un autre moyen par lequel les jeunes seront influencés à adopter cette habitude plutôt que la promotion publicitaire par les vendeurs. Les régulateurs devront scruter d'autres stratégies pour faire face à la «perception du danger" s'il n'y en a.
Pourquoi le tabac doit être ou est vraiment contrôlé? Est-ce en raison des dangers indissociables qui en découlent pour les fumeurs? Si oui, alors les lois devraient être établies pour déterminer le volume et la qualité alimentaire des personnes comme «gloutons», les consommateurs des aliments gras et junky ont tous de graves dangers qu'ils fairont face plus tard dans la vie. La défense habituelle prévue dans ces cas est que, ces choix n’ont aucune incidence sur les choix que les autres consommateurs (aliments sains) font. Ainsi l'Etat ou un organisme de réglementation ne peut pas déterminer ce que je choisis à manger (la nourriture malsaine) dans la mesure où il est de ma décision. - Question: le fumeur, ne doit –il pas être laissé pour prendre sa décision ? Évidemment, ce qui donc annule le rôle du régulateur / Etat dans toute tentative de contrôler l'industrie du tabac. Le contre-argument de ce principe est que, les fumeurs ne souffrent pas seulement les «dangers» de leurs décisions comme dans le cas des consommateurs de produits alimentaires malsains, ils exhalent une partie de la fumée dans l'environnement, ce qui "porte atteinte" aux non-fumeurs pour les décisions qu'ils ont prises, celle de ne jamais fumer.

En supposant que le dessus est maintenu en truisme, alors tout le débat se déplacera sur les effets des décisions prises, et non pas les décisions elles-mêmes. Ainsi, lorsque les gens décident de fumer "chanvre wee / indien", l'opium et les autres drogues, nous devons évaluer les effets de leurs décisions comme nous le ferions pour le consommateur d'aliments malsains. Cela ouvre des arguments supplémentaires à une analyse des coûts et avantages sociaux. Le consommateur de nourriture malsaine qui pourrait être cancéreuse dans l’avenir n’a au moins pas de coûts sociaux; sa décision n'affecte pas immédiatement quelqu'un maintenant, même si il pourrait y avoir des coûts futurs à distance tels que le coût des soins de santé sociale de l'Etat. On ne peut pas en dire autant de fumeurs (du tabac, chanvre indien, l'opium, etc.) que leur décision est perçue comme ayant une solution d’aboutissements sociales immédiats et à long terme de ces produits «nocifs» (chanvre indien, l'opium, etc.) a été une interdiction pure et simple dans la plupart des pays, et sur les impôts. C'est parce que les coûts sociaux immédiats sont réels; l’indulgence dans les vices sociaux tels que le viol, le vol à main armée, etc. L'affaire contre le tabac n'a pas été une interdiction pure et simple. Se pourrait-il que les coûts sociaux immédiats sont exagérés? Ou qu'il sera difficile de mettre en œuvre une telle interdiction comme faire passer par Jeanie et al "si les drogues ne peuvent pas être tenus à l'écart des hauts prisons de sécurité, ce serait impossible de receler le tabac de la société».

Il est impératif que le débat sur les inconvénients et avantages sociaux du tabagisme soit évalués sur la base des données économiques empiriques dans notre quête pour identifier le mécanisme approprié pour le contrôle du tabac (s'il y a vraiment la nécessité de le faire), alors que la guerre sur les compagnies de tabac n'a pas donné des résultats significatifs, qui se trouve être l'objet d'une série de documents qui seraient émises sur le sujet.

En résumé, en supposant que la conclusion scientifique sur l'usage du tabac est libéralement validé, que le fumeur primaire est en danger de contracter le cancer du poumon. C'est en particulier que les décisions individuelles puisqu’ ils sont au courant la plupart des fois du danger et pourtant ne s'abstiennent pas de l'usage du tabac. La réglementation et le contrôle du tabac qui émanent principalement du coût social et bénéfice seront prompts à admettre que les dangers auxquels sont confrontés les fumeurs primaires sont au même niveau que ceux des non-fumeurs. Cette conclusion est-elle valable? Comment devrions-nous la traiter avec le coût social net si elle existe? Quelle est l'anecdote de la situation africaine? Ces questions seront examinées dans les articles suivants.

IMANInsight is an analytical platform for challenging conventional thinking. It is hosted by Ghana-based think tank, IMANI Ghana, Imani Francophone www.imanighana.com

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1 Khwaja, A., D. Silverman, F. Sloan and Y. Wang (2009) ‘Are Mature Smokers Misinformed?’, Journal of Health Economics, 28, 2, 385–397.
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