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La "marche républicaine" a été organisée en protestation contre le terrorisme et en soutien aux familles des dix-sept victimes tombées à Paris depuis le 7 janvier. Douze de ces victimes ont été tuées dans les locaux du journal Charlie Hebdo ciblé par une attaque terroriste. Aux côtés de François Hollande, six chefs d’État africains ont répondu présents à l'appel. Les autorités françaises parlent de plus d'un million de manifestants à Paris.
Réaffirmer les valeurs républicaines
Des milliers de manifestants ont rallié Paris afin de témoigner leur compassion au peuple français. Le président français François Hollande avait à ses côtés le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, le Sénégalais Macky Sall, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Gabonais Ali Bongo Ondimba, le Togolais Faure Gnassingbé et le Béninois Boni Yayi. L'Espagne, l'Allemagne et bien d'autres pays européens ont tenu à manifester leur soutien aux familles des victimes.
Ils sont tous venu réaffirmer les "valeurs républicaines d'égalité, de liberté et de fraternité" chères à l'humanité. Ils étaient déterminés à manifester leur volonté de lutte contre le fanatisme. "Nous sommes tous choqués, effarés et indignés par ce qui s'est passé".
En Afrique il y a pire...
Soutenir "l'opération Charlie" est une manière de dire "non à la voyoucratie", "non à la barbarie", "non au fanatisme". Selon un manifestant, le terrorisme "n'aura pas le dernier mot". Au-delà de la volonté de manifester leur indignation, certains africains présents à Paris ce 11 janvier n'ont pas manqué de faire le lien avec le terrorisme qui sévit en Afrique.
Un manifestant congolais a déclaré que dans son pays "il se passe pire que ce qui s'est passé ici en France". Un autre renchérit en ces termes: "Ici en France, 17 personnes sont mortes et les gens ont protesté. Au Kivu, en RDC, il y des milliers de morts".
En effet, les réactions suscitées par le drame survenu au siège de Charlie Hebdo et les autres attaques qui ont suivi, ont surpris plus d'un, notamment des Africains. Sur les réseaux sociaux les réactions sont assez contradictoires. Certains internautes préfèrent mettre sur leur mur facebook par exemple; " je ne suis pas Charlie; je suis le Nord Kivu", "Je suis les victimes de Boko Haram au Nigéria".
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