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Porté sur les fonts baptismaux le 4 avril 2012 par un collège de partis politiques de l’opposition et des associations de la société civile, le Collectif "Sauvons le Togo" (CST) est tombé dans un silence depuis un moment.
Ils étaient au total 17 organisations à savoir 7 Organisations de Défense des Droits de l’Homme (ODDH), 2 Organisations de la Société Civile (OSC) et 8 partis politiques à composer le Cst.
L’objectif de ce regroupement selon les responsables était d’instaurer la démocratie au Togo et l’alternance.
Leur principal moyen d’action était les marches hebdomadaires suivies de meeting d’informations qui se déroulaient la plupart du temps à la plage. Des marches qui drainaient une déferlante dans les rues de Lomé.
Sans surprise, le moment de concorde a été de courte durée. Les dieux de la discorde ont eu raison du collectif après les législatives du 25 juillet 2014. La guerre des intérêts a débuté. Il était aussi reproché au Cst le manque de stratégies et d’entente entre ses responsables. Ainsi les querelles internes récurrentes ont graduellement ralenti la dynamique du Cst. Le premier à se désolidariser du Cst était Agbeyomé Kodo, président de l’Obuts.
Depuis un moment, l’on entend plus parler de ce collectif qui autre fois était un espoir aux togolais épris de justice et de liberté. Il est vrai que le Cst n’a atteint pas son objectif. Nombreux se demandent aujourd’hui ce qu'est devenu le Cst?
Notons que certains partis politiques qui composent le Cst se sont retrouvés dans le Combat pour l’alternance politique (Cap 2015). Un bloc de partis politique qui avait un objectif similaire à celui du Cst. Mais comme toujours, il n’a pas aussi atteint son objectif. Il est tout de même regrettable que l'opposition échoue à chaque initiative.
SJ
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