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Interview de Chris Dackey : « D’ici deux (2) ans, on entendra parler de l’Université de Lomé sur le plan sportif »

AfreePress

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Démarré le 13 avril dernier à l’Université de Lomé, l’édition 2016 des championnats universitaires a connu son épilogue ce vendredi avec la palpitante affiche footballistique, Faculté de droit (FDD) contre Faculté des sciences et de la santé (FSS), une rencontre qui a tourné à l’avantage des hommes de droit.

Des matchs de poules jusqu’en finale qui ont duré un (1) mois, ce fut un suspens total à couper le souffle, vu le niveau de jeu très élevé dans les huit (8) disciplines inscrites notamment, le football, le basketball, le handball, le volleyball, le tennis de table, le tennis, l’athlétisme et le Taekwondo.

Le promoteur et président d’organisation des championnats universitaires à l’Université de Lomé, Chris Dakey, qui se dit très satisfait du bon déroulement de cette compétition universitaire, dresse ici dans cette interview un bref bilan de l’édition 2016 des championnats universitaires qui a eu pour thème : « All for the game ».

Afreepress.info : Un bilan que vous dressez déjà ?

Chris Dakey : C’est bien, on est fier ce soir à l’UL cet après-midi un mois de compétition dans 6 disciplines sportives. Près de 1.200 athlètes se sont affrontés à la rude épreuve des compétitions universitaires et aujourd’hui, c’est l’apothéose avec cette grande finale entre la FDD et la FSS et finalement le sort a décidé que ce soit les hommes de droit, de par leur expérience dans cette compétition, de remporter en 10 ans son deuxième trophée.

Je crois que nous avons reçu la visite déjà sur quelques matchs de poule des experts, de Claude Le Roy, le nouveau sélectionneur des Eperviers du Togo et son adjoint pour voir de visu ce que l’université produit et ils étaient très contents et je crois que le niveau de jeu dans les différentes disciplines était très élevé. L’ambition même de cette année était de créer une équipe type avec la nouvelle équipe dirigeante au niveau de l’Université de Lomé avec le Pr Kokoroko qui est le président de l’Université qui est lui-même un footballeur et la 2ème vice présidente qui est une volleyeuse, pratiquement tous sont des sportifs. Donc, je crois que nous aurons les budgets et les moyens pour aller de l’avant, ce que nous regrettons et qui a été la difficulté, ce sont les financements qui ont été difficiles à trouver. Il y aussi les infrastructures de par les intempéries, on a été vraiment bousculés.

Une grande tache noire, la grande FASEG disqualifiée, cela pose un problème de sensibilisation ?

Pas du tout, seulement que des gens ont voulu être très malins mais la Direction des affaires académiques et de la scolarité (DAAS) de l’UL centralise tous les inscrits et lorsque vous venez jouer sans être inscrit préalablement, c’est le moteur qui déclenche et on sait que
vous êtes fraudeur et vous êtes disqualifié avec d’autres sanctions disciplinaires qui vont s’y ajouter ; des suspensions des joueurs, des délégués et même des écoles. L’IAEC en a fait les frais et ne revient dans nos compétitions qu’en 2018.

Il y aura quoi derrière après cette apothéose ?

C’est ce que je disais, il y a une détection qui a été faite et même un sondage que notre division a fait dans la foule pour pouvoir choisir le meilleur joueur de ce championnat. Nous allons constituer des équipes universitaires dans les différentes disciplines pour compétir d’abord sur le plan local et bientôt nous changerons de visage parce qu’il faut que l’UL soit présente de temps en temps à travers des activités culturelles et cela passera forcément par une politique de moyens de financement, de formation des ressources humaines et aussi des infrastructures. Je crois que le nouveau bureau fera quelque chose et d’ici deux ans, on entendra parler de l’Université de Lomé sur le plan sportif.

Des innovations pour l’édition 2017 ?

Oui sûrement, parce que vous savez que nous avons deux pôles d’organisation des championnats universitaires dont l’UL et toutes les écoles supérieures, vingt et un (21) étaient au départ et aujourd’hui on a eu que deux (2) mais je vous rassure que l’année prochaine on aura le plafond de trente (30) puisque cette année, il y a beaucoup d’écoles qui ont été recalées et je crois qu’elles seront prêtes pour revenir l’année prochaine.

Un message à l’endroit de ces écoles qui sont encore réticentes

Non elles ne sont pas réticentes mais seulement qu’elles n’ont pas remplies toutes les conditions pour participer aux championnats, des conditions qui sont très rigoureuses en matière d’application des textes comme exemple concret vous verrez que l’équipe championne en titre n’a pas participé aux quarts de finale et là je salue la rigueur de la présidence de l’université de Lomé qui pour refaire la politique sportive de l’université.

Propos recueillis et transcrits par Modeste K.
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