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Faits divers
Togo

Grande psychose mardi soir dans la zone de l’aéroport de Lomé

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La zone de l’aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé et ses environs ont fait l’objet d’une immobilisation manu-militaire ce mardi 02 Août vers 18h. Mobilisation d’unités d’élites avec des gilets, dégagement des rues… tout le monde était prié de se réfugier dans les locaux de la cantine de l’aéroport et d’autres bâtiments environnants. C’était la psychose totale sur un rayon de deux kilomètres environs autour de l’AIGE.

Des bastions avaient été postés aux arrivées de l’aéroport ce mardi, avec des unités de l’armée de la gendarmerie et de police. Des voyageurs qui faisaient quelques derniers échanges avec leurs proches sous les arbres de la cantine de l’aéroport ont été violemment précipités à l’abri par les soldats.

Tout le monde était persuadé qu’il avait une opération militaire peut-être. « C’est comme il y a une attaque dans l’aéroport », supputait-on lorsque contre toute attente, le cortège présidentiel fit son apparition.

Faure Gnassingbé rentrait du Nigéria où il avait effectué une visite de travail avec son homologue Buhari.

Plus de peur que de mal. Les populations n’avaient que jurons et boudes pour se défouler. La pratique prend une allure de plus en plus violente, contraignante, embarrassante et inquiétante, d’autant plus que la revendeuse du coin est priée de remballer lorsque Faure Gnassingbé passe.

Ce n’est plus une question de libérer la route pour le chef de l’Etat.

Tout le monde doit rentrer dans sa case et s’enfermer. Pour les passants, ils doivent vaille que vaille solliciter un abri d’urgence chez l’épicier du coin.

Cette manœuvre relève-t-elle des ordres reçus ou du zèle de la garde présidentielle.

Que toutes activités cessent quand passe le Chef de l’Etat, c’est loin de plaire. « C’est révoltant », selon les termes d’un passant blessé à la cheville, pendant qu’il courait sous ordre et poursuite d’un militaire, environs 20 minutes plus tôt.

Rappelons que le mois dernier, un des véhicules du cortège présidentiel a tout seul déraillé et percuté un autre véhicule devant une société de gardiennage. Selon les témoignages, la rue était aussi déserte comme d’habitude.

A.L
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