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La décision du Président turc après le dernier coup d’Etat manqué, d’expurger son pays de toute influence güléniste, d’assécher les financements du réseau Gülen se poursuit. Les pressions de la Turquie ont eu raisons des 5 établissements gülénistes de la Guinée.
Le dernier coup d’état manqué en Turquie continue de faire parler de lui. Voulu par le président Turque, plusieurs établissements gülénistes ont fermés leurs portes, laissant élèves et parents d’élevés sans voix. Cette vague de fermeture a atteint la Guinée. Cinq de ses écoles ont été contraintes de fermer leurs portes. Cette fermeture met à mal, l’éducation de 1 100 élèves, l’emploi de 150 personnels enseignants et administratifs.
La pression d’Ankara sur les Etats qui abritent les écoles estampillées Gülen, a fait céder aussi la Guinée. Si les autorités sénégalaises malgré les relances de la Turquie peinent à mettre en exécution la volonté d’Ankara, c’est déjà chose faite dans d’autres pays africains. La fermeture des 5 écoles en Guinée fait suite à celles de la Gambie et de la Somalie.
Recep Tayyip Erdogan a annoncé la démolition des sources de financements du réseau Fethullah Gülen, présumé commanditaire du coup d’Etat avorté du 15 juillet dernier.
Notons que la vague d’interpellations, de licenciements a touchée plusieurs secteurs d’activités, notamment, l’armée, la fonction publique et les établissements scolaires. Dans la même logique, 2 étudiants sénégalais sont en détention pour leur supposé lien avec un guide Gülen, et une cinquantaine, en attende de rapatriement.
L’arrivée d’une délégation turque est annoncée le 20 octobre prochain. Elle devra tenter de redonner une nouvelle vie à ces écoles.-
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