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Education
Togo

2016, une année difficile pour le secteur de l’éducation

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On le sentait depuis le début de l’année. D’ailleurs, la crise couvait depuis plusieurs années. Mais le gouvernement peine à trouver une solution définitive. Ce qui engendre tous les ans, des mouvements d’humeur des enseignants, avec pour corolaire le réajustement du programme de l’année scolaire et les résultats catastrophiques lors des examens de fin d’année.

Depuis le début de cette année, les syndicats des enseignants n’ont cessé d’avertir le gouvernement sur leur plateforme revendicative. C’est dans une atmosphère tendue que l’année académique 2015-2016 a pris fin. Les résultats, on les connaît.

Le corps enseignant du primaire et du secondaire du public a décidé depuis le début de la rentrée de débrayer pour obtenir l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. De sorte qu’il y a une sérieuse menace sur l’année académique en cours.

Cela fait plusieurs années que les enseignants des établissements publics se plaignent de leur niveau de vie sans cesse nivelé vers le bas. Ils ont rassemblé leurs revendications dans une plateforme et adressée à qui de droit. Dès lors, les discussions avec les ministres de tutelle autour d’elle peinent à aboutir.

A l’entame de la rentrée, les enseignants ont décidé de ne plus se faire marcher sur les pieds. Les différentes discussions entamées jusqu’ici ayant échoué, la coordination de quatre syndicats a durci le ton. Surtout qu’en face d’elle, les ministres en charge de la Fonction publique, Gilbert Bawara et son homologue des Enseignements primaire et secondaire, Prof Komi Tchakpélé, traitent les grévistes de tous les noms d’oiseaux.

Depuis le début de la rentrée, les enseignants ont déjà débrayé plusieurs fois. Ils annoncent une nouvelle grève de 72 heures les 9, 10 et 11 janvier 2017. Avec pour consigne de ne plus revenir sur les chapitres qui devraient être faits les jours de grève.

L’année académique en cours est mal partie. Il y a à craindre l’impact de ces mouvements d’humeur sur le niveau des élèves qui, il faut le dire, est suffisamment bas, selon les observateurs.

A.H.
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