Le Togo et le Bénin avaient prévu de redonner vie au barrage d’Adjarala, une infrastructure hydroélectrique pour parer au déficit énergétique. Mais Lomé a finalement jeté l’éponge pour manque de ressources.
D’un coût total estimé entre 275 et 300 milliards FCFA, l’aménagement du barrage d’Adjarala devrait être co-financé par Lomé et Cotonou et ses travaux confiés à une entreprise chinoise, Sinohydro Africa. Les autorités togolaises se retirent, évoquant le manque de ressources financières.
Sani Yaya, devant les députés, à l’Assemblée nationale, le 27 décembre 2016, lors du vote du budget exercice 2017, a expliqué que la dette du Togo a dépassé le plafond exigé par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui est de 70% du PIB.
Or, a ajouté le ministre de l’Economie et des Finances, la dette publique est passée de 48,6% du PIB à 75,4% entre 2011 et 2015.
En clair, la dette du Togo est trop élevée pour en contracter davantage pour financer le réaménagement de ce barrage.
A.H. -
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