Nous recevons aujourd’hui une femme au grand cœur, humaniste et globe-trotteur, écrivain aux multiples récompenses, et aujourd’hui réalisatrice d’un premier documentaire aux multiples distinctions, appelé « Semeuses de Joie ». Le film a obtenu, entre autres, le Prix spécial Ushuaïa TV ; Diable d'or 2016 au festival international du film alpin des Diablerets ; grand Prix du Jury au festival Retours du Monde ; Grand Prix du public au festival Regards D'altitudes ; Prix du public au FIFMA 2015, etc.
Michel Tagne Foko : Qu'est-ce qu'on ressent quand son premier documentaire reçoit de nombreux prix ? Caroline Riegel : Beaucoup de joie, un peu de fierté et le sentiment d’être encouragée. Mais c’est surtout les réactions du public, les échanges lors des nombreuses conférences, les relations qui en découlent, les mots des spectateurs et la joie partagée avec les nonnes lorsqu’elles étaient en France qui ont été une incroyable récompense aux efforts et à l’énergie inimaginable déployée pour aller au bout de ce rêve un peu fou.
Michel Tagne Foko : Parlez-nous un peu du film « Semeuses de joie » Caroline Riegel: Semeuses de Joie raconte la promesse tenue à des nonnes bouddhistes de la vallée du Zanskar, dans l’Himalaya indien, promesse d’emmener ces femmes qui n’ont guère reçu-