La crise économique qui paralyse actuellement le pays frappe de plein fouet le secteur hôtelier. Pendant que dans la région, notamment à Accra, Cotonou, Ouagadougou, Abidjan etc., les hôtels affichent plein, à Lomé les clients se font rares dans la plupart des grands hôtels. La fin d’année a été plus que catastrophique et la nouvelle année n’augure rien de bon. A Palm Beach, Sarakawa, Eda Oba, Sancta Maria, 2 Février et autres, le moral est au plus bas. La situation est tellement grave que certains établissements ont décidé carrément de fermer.
C’est le cas de Palm Beach, un hôtel emblématique de la ville de Lomé en bordure de mer qui s’apprête à mettre la clé sous le paillasson dans les jours qui arrivent. Une note a d’ailleurs été adressée au personnel dans ce sens. Les promoteurs de Palm Beach, les délégués du personnel et l’Inspection du travail sont actuellement en discussion sur le sort des employés. Non loin de là, à IBIS, ancien hôtel du Benin, le plus ancien établissement hôtelier du Togo, la situation n’est pas rose non plus. Mais pour l’heure, on n’envisage pas une solution radicale, même si elle reste une éventualité. Depuis le mois de décembre, l’hôtel Sancta Maria en bordure de mer aussi a sensiblement réduit les jours de travail de son personnel. C’est désormais 15 jours dans le mois pour tout le monde, avec des incidences sur les s-