Dans un rapport préliminaire, le Regroupement des jeunes africaines pour la démocratie et le développement (JEJADD) et le Réseau africain pour les initiatives de droits de l’homme et de solidarité (RAIDHS) dénombrent entre le 19 août 2017 et le 20 janvier 100 décès au Togo lors de la répression des manifestations de l’opposition.
La répression des forces de l'ordre au cours des manifestations de la coalition des 14 partis de l’opposition entre août 2017 et janvier 2018 aurait fait au moins 100 morts, selon le document préliminaire signé par Assiba Johnson et Afiavi Kafui Doh-Egueli respectivement président du REJADD et présidente du RAIDHS.
En effet, ces deux organisations de défense des droits de l’Homme ont compté « plus de 100 morts, généralement par balles ou par exécutions extrajudiciaires, parmi lesquels on compte des enfants ; des milliers de blessés par balles ou victimes de sauvages passages à tabac qui feront de certains d’entre eux des handicapés à vie, des milliers d’arrestations, des milliers de déplacés dans des contrées de l’intérieur et exilés dans les pays voisins ».