|
Les responsables de la Ligue togolaise de droit des étudiants (LTDE) ne comptent pas baisser les bras dans leur lutte pour une bonne condition de vie et d'étude dans les universités publiques du Togo.
Quelques jours après leur libération, Foly Satchi et ses camarades ont animé, vendredi à Lomé, une conférence de presse pour situer et éclairer l'opinion sur les circonstances de leur arrestation et les conditions de leur détention à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).
« J’ai été arrêté en compagnie d’autres camarades étudiants et pendant que nous étions en détention dans des conditions exécrables et inhumaines, il y avait des discours qui fusaient de partout, et nous incriminaient que nous étions en possession de l’acide, des pneus etc. pour venir s’attaquer aux agents de la police universitaire et aux biens publics de l’université. Nous avons bien voulu situer l’opinion et leur faire comprendre qu’en fait, tous ces arguments ne tenaient pas la route », a déclaré Foly Satchivi, président de la LTDE.
Selon lui, c'est dans le domicile d'un de ses camarades à Adéwui que les agents de la police universitaire, «avec des fusils en mains», ont procédé à leur arrestation sans aucune forme de procès.
«Nous n’étions pas en possession d’acide, ni de pneus, ni de quelques objets qui puissent conduire à semer du chaos sur le campus comme, eux-mêmes le disent », a-t-il protesté.
Et de poursuivre: «Nous avons été privés de nourriture pendant deux jours. Moi, j’étais malade, on ne m’a administré aucuns soins pendant plus de 10 heures de temps ».
Pour régler la crise à l'université de Lomé, la LTDE invite les autorités universitaires à «convoquer, dans les plus brefs délais, un dialogue inter-universitaire et à accepter l’appel des braves que nous leur proposons».
A. Godfrey-
|
