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Le chef de l’Etat Nana Akufo-Addo séjourne dans la capitale togolaise depuis dimanche soir après être accueilli à l’Aéroport de Lomé par son homologue qui ne participera pas pour autant au dialogue.
Le facilitateur du Ghana va donc observer les Togolais discuter et chercher un moyen de dénouement de la crise qui sévit depuis un semestre dans le pays. Ainsi, les facilitateurs affirment ne pas être là comme des gendarmes, mais dans l’esprit de résolution de la CEDEAO qui s’inscrit plutôt dans une logique de facilitation, histoire de permettre aux protagonistes de trouver une solution par eux-mêmes ; une solution durable bien entendu.
Chaque camp présentera 7 représentants qu’on ne tardera à découvrir puisque la cérémonie officielle du dialogue Lomé 2018 se tiendra dans quelques instants à l’hôtel 2 février de Lomé sous l’œil du président ghanéen.
Le grand absent, Faure Essozimna Gnassingbé, le Chef de l’Etat qui met les bouchées double pour un quatrième mandat au détriment de tous les engagements politiques même ceux émanant des différentes commissions qu’il a lui-même mises en place.
L’expérience a montré que tous les pourparlers se sont soldés par des conclusions irréprochables, soigneusement gardées dans les tiroirs de Lomé II pour renouer avec la monopolisation du pouvoir au service d’un clan fermé, une minorité qui écume le sérail dans le dos du peuple affamé :Un schéma établi par Faure Gnassingbé lui-même.
Dès lors, le succès des présents pourparlers résidera seulement dans la mise en application effective des conclusions.
A. Lemou
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