Les discussions entre les acteurs politiques togolais, notamment la C14 et le régime en place avec la facilitation du président du Ghana Nana Akufo-Addo commencent par porter quelques résultats. Les échanges du 19 février qui se sont prolongés tard dans la nuit, ont abouti à quelques points d’accord. Le régime s’est engagé à libérer 45 détenus, à accorder une liberté provisoire à ceux dans l’affaire des incendies, à régler la situation des autres détenus au cas par cas. La Coalition des 14 partis politiques s’est, à son tour, engagée à suspendre les marches durant la période du dialogue.
Au lendemain de la conférence de presse de la facilitation qui a annoncé les décisions prises, les portes des prisons de Lomé, d’Atakpamé, de Sokodé, de Dapaong se sont largement ouvertes. La levée d’écrou s’est poursuivie dans la journée de mercredi dernier avec la liberté provisoire accordée aux présumés auteurs des incendies arbitrairement incarcérés depuis 5 ans. Il reste encore au moins une quarantaine de détenus dont trois (03) membres du Mouvement Nubueke. Leur cas devrait être abordé dès le retour de la facilitation.
Les premières discussions entre pouvoir et opposition sur les questions des préalables ont été une épreuve de nerfs. Ce qui, en réalité, n’augure rien de bon pour la suite du processus. Loin de la salle Evala et parallèlement aux échanges entre le pouvoir et le régime, le présiden-