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L’Observatoire togolais des médias (OTM) réagit suite aux menaces des journalistes dans le traitement des informations relatives à la crise politique enclenchée il y a plus de six mois.
Dans un communiqué publié ce 27 février, l’OTM constate que depuis août 2017, date de déclenchement de la crise politique, «des professionnels des médias sont victimes de menaces de tout genre en raison de leurs opinions ou de la ligne éditoriale de leur organe ».
Le Directeur de publication de l’Eveil de la nation, Sam Djobo et celui de Nouvelle Opinion Arimiya Tchagnao sont les dernières victimes en date, souligne le communiqué.
Selon la structure présidée par Aimé Komla Dodzi Ekpé, ces deux responsables de publication de journaux privés sont traités de tous les noms d’oiseaux sur la toile. « Leurs têtes sont mises à prix avec leurs photos étiquetées «wanted», déplore-t-il.
L’Observatoire togolais des médias condamne toutes menaces et intimidations proférées contre les professionnels des médias et exhorte les partis politiques «dont les activistes des réseaux sociaux se réclament, de condamner formellement ces actes répréhensibles».
Il demande également aux pouvoirs publics d’assurer la sécurité des journalistes et sensibilise ces derniers à «faire preuve de prudence dans l’exercice de leur profession».
A.H.
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