De Lomé à Douala, l’argument de l’extrémisme religieux pour diaboliser l’opposition est la nouvelle trouvaille des dictateurs mus par les velléités de mourir au pouvoir.
Au Cameroun, du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est, « ça vole en éclat de partout ». Des velléités sécessionnistes s’emparent des régions, la colère se déchaine, les mouvements de contestation se déclenchent, le système de santé est alarmant, la corruption est en vogue, les caisses de l’Etat sont fortement tenues par la petite oligarchique qui en dispose comme elle veut. C’est tout le pays qui se dégrade et échappe à tout contrôle.
Visiblement, le président et son gouvernement ont du mal à maîtriser la situation. Depuis 58 ans, le pays n’a jamais connu d’alternance politique. Malgré son âge très avancé, le vieux grabataire Paul Biya au pouvoir sort du bois et se met en route pour briguer un nouveau mandat à la tête du pays lors du scrutin présidentiel d’octobre prochain. Alors que dans le pays plusieurs rég-