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« Nous ne voulons rien d’autres que nos enseignants et nos cours », scandent les élèves des écoles publiques parcourant les rues ce lundi matin. Ils prennent le soin de de déloger leurs camarades des écoles privées.
Une ambiance fort déconcertante, alors que le gouvernement joue visiblement au micmac dans cette affaire de revendications des enseignants qui durent des années déjà et à laquelle les solutions durables n’ont pu être trouvées.
Cette semaine encore, un mot d’ordre de 3 jours de grève est en vigueur sous l’égide de la Coordination Syndicale de l’Education au Togo.
A ceci, on ajoute la grève générale sèche décrétée par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) pour exiger la libération du professeur Ihou Wateba de l’Université de Lomé ainsi que de deux étudiants en médecine à l’Université de Lomé. Pour une affaire académique de notes truquées, les Services de Renseignements et d’investigation des Forces Armées Togolaises détiennent ces personnes dans conditions déplorables ayant même entrainé l’hospitalisation du professeur, vice-doyen de la Faculté des Sciences de Santé.
Les élèves dans les rues, ça rappelle les circonstances dans lesquelles deux élèves avaient reçu des balles de l'armée à Dapaong en 2012, pour les mêmes revendications des enseignants presque, qui n'ont pas obtenu satisfaction jusqu'alors.
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