Selon la Coordination syndicale de l’Education du Togo (CSET), Claude Pelelem est un enseignant, membre très actif à Kara. Il a été arrêté et conduit à une destination inconnue dans la journée de de lundi 12 mars.
Convoqué par la gendarmerie, il s'est rendu notamment à la brigade antigang où il a été gardé. Ses camarades et proches se sont mobilisés dans la journée pour réclamer sa libération. Les forces armées ont donc recouru aux gaz lacrymogènes pour les disperser.
Alors que la tension se faisait crescendo, certains individus ont introduit des messages dans les réseaux sociaux pour annoncer une « fausse libération » du syndicaliste, alors que la gendarmerie s’est arrangée à le déplacer.
« Le camarade Pelelem, d’après nos investigations, serait actuellement gardé dans un lieu secret », insiste la CSET dans un communiqué ce mardi. La coordination syndicale « trouve les motifs de cette détention et des actes qui ont suivi très superflus et inadmissibles à un moment où la CSET est en plein mouvement de grève do-