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PRESSE- Presse togolaise
Togo

Revue de presse du 23 avril 2018

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Les manifestations prochaines de la Coalition des 14 interdites à Kara. Certains journaux parus ce matin sont abondamment revenus sur l’interdiction des manifestations de l’opposition dans la ville de Kara.

« Attention danger ! Balkanisation prononcée du Togo : Boukpessi renvoie les marches à Bè, Bakali interdit toute activité de l’opposition à Kara », titre Le Correcteur.

Les manifestations de la Coalition des 14 auront lieu les 25, 26 et 28 avril prochains. « Quant aux itinéraires initialement prévus dont les trois points de départ sont Mission Catholique Adidogomé, Tosti-Pharmacie de la Nation et Plage en face de l’hôtel Sancta Maria pour chuter tous au Collège des Plateaux à Tokoin Cassablanca, M. Boukpessi (ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, NDLR) s’y oppose et évoque des plaintes de certains riverains », écrit l’auteur de l’article.

« A y voir de près, toutes les manifestations sont confinées dans le quartier de Bè. De quoi se plaignent les autres riverains de Lomé et les habitants de Bè ont accepté ? », se demande le bihebdomadaire et d’ajouter que « selon plusieurs observateurs, les itinéraires que le ministre Boukpessi tente d’imposer à la coalition sont une manière de dire que Bè est pour l’opposition et y confinant les militants et sympathisants, on pourrait exercer toute sorte de barbarie ».

A Kara, l’opposition n’a pas droit d’organiser quoi que ce soit. L’interdiction vient du préfet Bakali qui, selon cette parution, « fait de Kara, un Etat dans un Etat ».

« Ce n’est pas la première fois que le préfet de la Kozah s’illustre dans ce déni de droit ».

Sur le même sujet, Liberté dans un papier intitulé « Le « préfet militaire » met fin à une formation à cause du Prof Wolou », ajoute : « Kara est devenue, par la force des choses, un Etat dans un Etat. Hier c’était Ernest Gnassingbé qui y faisait régner une terreur sans précédent. Aujourd’hui, c’est un « préfet militaire » Didier Bakali qui tient en respect tous ceux qui ne regardent pas dans la même direction que son « bienfaiteur » Faure Gnassingbé. Sa dernière victime n’est autre que le professeur des Universités du Togo Komi Wolou qui a été chassé manu militari de la ville alors qu’il donnait une formation à certains jeunes de la localité ».

« Mais, jusqu’à quand le Col Didier Bakali va-t-il continuer à faire de Kara un Etat dans Etat ? », s’interroge ce quotidien privé. Et de préciser que le « Gouverneur autoproclamé de la République de Kara » oppose une fin de non-recevoir aux demandes de manifestation dans sa localité ».

A.H.


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