Samedi, 12 mai 2018. Par un après-midi ensoleillé, une balade en direction de la région septentrionale du Togo s’est imposée. L’unique voie qu’il faudrait emprunter en pareille situation est sans nul doute la Nationale N°1qui relie Lomé la capitale togolaise située sur la côte atlantique et Cinkassé, la ville de l’extrême nord qui est aussi la dernière agglomération avant le territoire burkinabé.
S’il faut reconnaitre que la grande partie de cette route est dans un état calamiteux à l’exception du tronçon Atakpamé-Aouda, il faut tout de même admettre que l’espoir de tout voyageur de gouter aux délices d’un trajet en autocar ne peut se concrétiser que sur des voies nouvellement construites à l’instar du contournement de la faille d’Alédjo. Mais surprise. Quelques centaines de mètres après le poste de péage d’Alédjo situé à la sortie nord du village d’Aléhéridè, l’on constate la présence sur la chaussée de manœuvres vêtus en chasubles fluorescents et de casques blancs. Inutile de se poser la question sur ce qui s’y passe. Une fois de plus, la route du contournement de la faille d’Aledjo est en réfection. La déviation de la circulation en direction de la route qui traverse la faille ayant occasionné un -