|
La CEDEAO face à la crise togolaise, c'est le sujet qui revient dans les journaux en kiosques aujourd’hui.
« En attendant le verdict de la CEDEAO : L’incertitude sur la quintessence des recommandations », affiche le quotidien Liberté en manchette.
Selon cette parution, « la reprise annoncé des discussions ne sera que pure formalité, avant l’officialisation des recommandations de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui a pris à bras-le-corps la résolution de cette crise ».
Le Correcteur, lui, précise que « le choix de concertations ou consultations séparées avec chacune des parties qui a été privilégié samedi par les émissaires de la CEDEAO pourrait préfigurer une des options envisageables. Il revient en définitive aux facilitateur d’en décider ».
Et d’ajouter : « En revanche le cadre et l’esprit du mandat des facilitateurs se déduisent clairement du communiqué de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, ainsi que des instruments juridiques communautaires tels que le protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance ».
« CEDEAO : Les difficultés vont commencer pour Faure Gnassingbé », titre de son côté L’Indépendant Express.
En effet, souligne ce journal, « c’est une nouvelle difficulté pour le pouvoir de Lomé qui va se faire dénoncer par la plupart des Etats après la succession de la présidence en exercice ».
L’hebdomadaire va plus loin en insistant sur le fait que « Le Togo qui est devenu le point noir en Afrique où l’alternance refuse de naître par la réticence d’un groupe d’individus qui ont pris le pouvoir en otage ».
Et de conclure que « de plus en plus de voix s’élèvent pour demander au président togolais d’entendre raison avant que les hostilités ne s’engagent contre son régime devenu un peu trop impopulaire ».
A.H.
-
|
