Il est l’un des universitaires togolais qui n’a pas froid aux yeux lorsqu’il s’agit de porter un regard critique sur la situation sociopolitique, surtout relever les tares contenues dans les stratégies adoptées par l’opposition, et les dérives auxquels se livre le régime en place pour se maintenir au pouvoir. Le Professeur Marcel Magloire Kuakuvi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, revient avec ses analyses en marge de la conférence-débat tenue jeudi dans le cadre des 13 ans du Conseil Episcopal Justice et Paix.
Les débats autour du « délai constitutionnel », avec la prétention du régime de Faure Gnassingbé d’organiser les élections sans les réformes nécessaires préconisées, expliquent pourquoi le gouvernement tente d’occulter les discussions dans le cadre du dialogue. Pour le Prof Magloire Kuakuvi, l’étau se referme sur l’opposition togolaise.
« L’opposition n’a pas les moyens d’empêcher le pouvoir togolais d’organiser des élections litigieuses et quelque référendum que ce soit. La fin du communiqué de la dernière rencontre de la CEDEAO, qui a évoqué les normes démocratiques et juridiques en dit long aux initiés de la politique togolaise. Le gouvernement togolais traîne les pas dans la négociation, pour évoquer des délais républicains et exiger des élections, sans faire les réformes constitutionnelles et institu-