Jusqu’à quand cette lancinante crise anesthésiera-t-elle l’énergie créatrice des Togolais ? La question est posée à longueur de journée dans les émissions de radio et de télévision. Et sur le sujet, chaque analyste et journaliste a ses commentaires et ses propositions pour aider le Togo à aller vers la fin définitive de cette malheureuse situation qu’il connaît depuis plus de 10 mois.
Pour certains, il faut instaurer une transition à la tête du pays avec bien sûr, l’actuel chef d’Etat toujours aux manettes devant déboucher sur des élections « libres et transparentes » en 2018 auxquelles il (Faure Gnassingbé) n’aurait plus la possibilité de se représenter. D’autres préfèrent au contraire la réalisation des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avec le choix offert à l’actuel occupant du nouveau Palais de la Présidence de se présenter conformément au sacrosaint principe de la non-rétroactivité de la loi.
Ces réformes, disent-ils, devront soit être soumises aux députés et considérées comme adoptées si elles parvenaient à convaincre 4/5 des élus (article 144 de la Constitution). Dans le cas contraire, insistent les tenants de cette thèse, la réforme devra être soumi-