Il est connu pour sa propension à de fausses promesses. Depuis 13 ans au pouvoir, Faure Gnassingbé est assis sur une série de promesses non tenues. Il suffit de reprendre son premier pamphlet de campagne de 2005 pompeusement baptisé les « 20 plus de Faure » pour mesurer la dimension du successeur de Eyadèma Gnassingbé.
L’Accord Politique Global du 20 août 2006 et le sort qui lui est réservé depuis 12 ans quant aux réformes constitutionnelles et institutionnelles est une autre couche de la politique de celui qui se faisait appeler « Esprit nouveau ».
A la rencontre du 27 juin dernier avec les deux facilitateurs Nana Akufo-Addo et Alpha Condé dans la crise togolaise, il a été recommandé entre autres, la libération de toutes les personnes arrêtées lors des manifestations. Mais trois semaines après, rien n’y fit. Or, cette décision a été prise avec l’accord de Faure Gnassingbé luimême invité expressément à l’Hôtel 2 février par Condé et Akufo-Addo. Va-t-il s’exécuter avant le sommet de la CEDEAO du 31 juillet à Lomé ? Par-dessus tout, des révélations du chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre dans la dernière interv-