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Togo

Oh Togo, au nom du peuple, mais à dessein partisan et à profit!

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Et maintenant soyons les maîtres de notre destin; autrement luttons pour réussir et non pour le simple fait d’agir, de paraitre... Si plus 50 ans de dictature c’est assez, alors pourquoi cette forfaiture perdure?

Au Togo la nuit est longue, presque éternelle, depuis l’éclair de l’indépendance proclamée le 27 avril 1960. Que d’espoirs, de visions, de rêves, d’audaces et de génies brisés par l’avidité, l’arrivisme, le désir de paraitre sans être, l’impromptu et l’égo dilué de certains togolais. Et alors que ces togolais ont eu le temps de corriger le tir, ils n’ont pas eu l’intelligence, la hargne, l’opiniâtreté, le sens du devoir et l’humilité d’agir.

On peut se tromper, mais on ne peut aussi longtemps hypothéquer l’avenir d’un peuple, d’une nation; sans contrition. Et surtout s’en foutre à dessein; à moins d’être «marsien», autrement un extraterrestre».

Un adage du terroir ne dit-il pas que « celui qui est tombé en plein marché, n’a plus le sens le plus élémentaire du mot honte »? Cependant, une fois de nouveau debout et surtout hors du périmètre du marché, on doit pouvoir reprendre ses sens, ses repères; à moins d’être foncièrement un sens-repère, un éternel étourdi ou un écervelé.

Dans la vie d’un pays il faut toujours certains Hommes qui s’engagent, se sacrifient pour la postérité; de par leur vision, leur sacerdoce et leur capacité à voir plus loin que le commun des mortels. Le normal, le redondant, le paraitre et le train-train-débonnaire ne sont jamais porteurs de visions et de projets d’avenir pour un peuple. C’est ainsi que certaines personnes de leur vivant ne feront jamais les manchettes; par contre, ils feront l’histoire, la vraie. Celle-là que seuls les faits engendrent ou écrivent avec le recul.

Alors pourquoi au Togo l’éclair avait sombré dans la brune, le flou et les ténèbres pour aussi longtemps et presque pour l’éternité? Qu’il en soit ainsi dit et tenu pour évidence les barbaries, les crimes et les spoliations du «système RPT/UNIR»! Et, Ô bon Dieu !!! Pourquoi le Togo est-il encore et toujours un îlot d’inertie dans la tectonique des plaques de changement démocratique en Afrique occidentale? Ça doit interpeler plus qu’autrement. Nous sommes devenus la risée.

Pourtant, les masses togolaises ont sacrifié, porté plus haut les flambeaux de leurs aspirations démocratiques que pas mal de peuples dans ce coin du globe, qui ont réussi leurs paris ou sont sur la voie de le faire.

Le peuple togolais a tellement perdu, sacrifié qu’on peut légitimement se demander qu’est-ce qu’il peut perdre encore de plus; qu’il n’a déjà sacrifié. Il est alors opportun et sain de se poser des questions existentielles. Donc la nécessité s’impose pour une autocritique de la part des forces vives et de l’opposition politique en particulier.

Au-delà de tout, ayons juste à l’esprit par exemple les souffrances de nos parents et grands-parents paysans qui passent des saisons ou l’année entière à faire des cultures (maïs, café, cacao, coton, sorgho, mil, arachides, manioc…), qu’ils ne peuvent généralement pas aller vendre eux-mêmes sur les marchés; pour cause de manque de structures et d’infrastructures. Ces produits subissent ainsi les vils prix imposés par des véreux. Et plus souvent qu’autrement, ils sont achetés à crédit avec des remboursements étalés sur des mois, voir des années. Alors que c’est leurs seules sources de revenus pour nourrir la famille, scolariser leurs enfants, et satisfaire d’autres besoins ordinairement légitimes…

Dans ces conditions, même ayant fait leur travail, ils sont privés de leurs revenus. Creusant du coup un plus grand fossé d’inégalité sociale entre les enfants d’une même Nation. Comment y rester insensible juste pour des raisons partisanes ou par manque de vision éclairée?

Ne passons pas sous silence non plus nos grand-mères, mères, sœurs, épouses, filles qui subissent quotidiennement le fardeau des taxes et rackets dans les marchés, sur les routes, sans voir aucun aménagement adéquat des structures sensées améliorer leurs conditions de travail. Elles sont livrées à toutes les intempéries possibles et inimaginables même quand on sait qu’elles constituent la frange la plus active et efficace de nos sociétés.

L’avenir de plusieurs générations hypothéqué : Ayons à l’esprit ces génies togolais en herbe qui finissaient l’école primaire ou le collège, mais ne pouvaient continuer leurs études; car le collège ou le lycée se situe à une année lumière de leur demeure. Ils n’ont pas de proches parents ou de moyens de locomotion ou de locations à une distance raisonnable de ce «maudit collège ou lycée»… Ainsi, avoir la chance de se faire valoir devient aléatoire, un coup de dés….

On peut énumérés des exemples et des exemples de ces incongruités et injustices; qui de surcroit pouvaient être corrigées juste grâce au bon sens et un minimum de bonne volonté. En lieu et place des tergiversations, Il faut s’y mettre immédiatement et ça doit être notre engagement et la raison phare de notre action. C’est alors ce dont il est question dans la quête de justice, de transparence et d’alternance. C’est juste simplement de rendre possible la chance pour le plus grand nombre possible de citoyens.

Toute chose étant égal par ailleurs, que l’effort individuel fasse la différence. Et non, qu’on ne soit damné par le simple fait d’être né de tel ou à tel endroit. C’est l’essence même d’une société plurielle avec des libertés, des droits et des obligations.

Dans une telle société éprise de justice, celui-là qui n’a qu’un BEPC ou un BAC général n’accusera plus le ciel et la terre d’avoir eu un diplôme et d’être sans emploi. Il arrivera alors à l’évidence qu’il lui faut des compétences, donc une formation professionnelle, un métier, ou autres. Si l’État visionnaire se donne les outils de lui offrir les opportunités et rendre ainsi le citoyen responsable.

En jetant un simple clin d’œil sur l’environnement global de notre pays, nous nous posons ainsi la question de savoir, si tous les acteurs politiques, du moins les plus en vue ont à l’esprit ces préoccupations répondant aux aspirations les plus élémentaires du «petit peuple» qui a aussi droit à la vie? Autrement pourquoi ces privilégiés ne se font pas «violence» pour une fois de bon et songer au sort de leurs semblables? Simplement humain, on se demande quelle voie la ou leur raison leur dicte chaque jour que Dieu fait?

Incroyable Togo …pays de myopes ou de têtus pour que, depuis des décennies, on adopte, sans vision les mêmes mécanismes irréfléchis pour aboutir au même statut quo. C’est à se demander sérieusement, si cet état des choses n’arrange pas certaines personnes qui se frottent les mains et affutent leurs cannes pour pêcher en eaux troubles.

Impératif TEMPS …

Dans toute lutte ou contestation populaire, la réussite est du côté de ceux qui savent s’approprier le «temps». Autrement le «temps» les anéantis. Depuis l’historique 5 octobre 1990 au Togo, il y a eu entre la «mouvance présidentielle» et l’opposition politique togolaise 26 à 30 rondes de négociations ou accords, sans résultats ou retombées pour le peuples; certes pour certains individus ou groupes d’intérêts.

Le plus triste et le plus préoccupants est que ces expériences sont généralement précédées ou succédées de vagues de repressions, de carnages et violations massives des droits de l’homme (lagune de bè, les massacres des faunes à Kolowaré, Kparatao, Kéran, Oti et Tône, Fréau Jardin, Basar, les excécutions de la primature en décembre 1991, le carnage de 2005, Soudou, Temedja et bien d’autres…). Apparemment, chaque fois que le pouvoir RPT/UNIR est acculé, il se prêtre à ce jeu de négociatoins pour avoir du répit et rebondir avec plus de turpitudes. Une manière de berner le peuple et l’avilir plus profondément.

Que nous faudrait-il de plus amer pour apprendre?

Sous nos yeux et nos larmes, les perpétuelles guerres d’égos de «nos aînés opposants» parachèvent ce tableau machiavélique, mais réel qui nous est imposé par ces rapaces dangereux sans nom.

Au fil du temps, il eut différents acteurs du côté de l’opposition au destin différent dont les E. Kodjo, L. Gnininvi, A. Agboyibor, Z. Ayeva, G. Olympio, B. Djombo, M, ATIDEPE, E. Gu-Konu, A. Gogué, Kantchamtib, T. Amorin, J-K. Koffigoh, J-P. Fabre, A. Folly, C. Ameganvi, K. Adjamagbo-Johnson, Bruce, T-S. Atchadam, etc… Certains d’entre eux se sont grillés, d’autres sont tombés au combat ou ont pris une pause ou leur retraite et certains sont toujours là; plus pour le pire que pour le meilleur car ont vendu leur petite cervelle au diable au détriment du peuple assoiffé de justice.

Togo, pays au parcours atypique dans l’accouchement de sa démocratie.

Pour mémoire et pour la compréhension de l’essence de cet article, énumérons les plus probants de ces accords ou arrangements.

- Février-Avril 1991 : les négociations FAR (Front des associations pour le renouveau) et RPT/Gnassingbé Eyadéma;

- Le 12 juin 1991 fut signé les accords COD/FOD - RPT/Gnassingbé Eyadéma;

- Juillet à Août 1991 eu lieu la CNS (Conférence Nationale Souveraine);

- Le 30.12.1991 fut adopté (Opposition – RPT) le NCS (Nouveau Contrat social) avec la formation d’un GUN (Gouvernement d’Union Nationale), 30 décembre 1991

- Le 28 juillet 1992, Commission mixte paritaire Opposition- RPT;

- Le 8 Février 1993, les négociations de Colmar (France);

- Le 11 juillet 1993, les Accords de Ouagadougou (COD-I);

- Le 23 Avril 1993, la «fameuse» Réconciliation Armée-Nation;

- En 1998, l’Accord RPT – Partis de l’opposition démocratique (COD-II)

- 9 au 11 Juin 1999, l’ACL (l’Accord Cadre de Lomé);

- Avril 2004, les 22 engagements du RPT/Gnassingbé Eyadema auprès de l’Union Européenne issus des négociations COD-III

- En Novembre 2005, l’APB (l’Accord Politique de Base);

- Le 20 Août 2006, l’APG (l’Accord politique global), qui était censé être l’accord ultime de la dernière chance avec RPT/Faure Gnassingbé; juste après le «carnage pour la succession du trône» de 2005;

- En Février 2009 fut adopté le CPDC (le Cadre permanent de dialogue et de concertation;

- Le 27 mai 2010 fut scellé le mariage de raison RPT-UFC par l’Accord Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) – Union des Forces du Changement (UFC);

- Le Cadre Permanent de Dialogue et de concertation (CPDC) sera rénové en septembre 2011, suite à la 2e confiscation du pouvoir par Faure, le fils Gnassingbé et 3 ans après le 1er CPDC;

- En Avril 2012; la CVJR (la Commission, Vérité, Justice et Réconciliation);

- Février-Mars 2012 eurent lieu le Dialogue entre le RPT, l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement, issue de la scission au sein de l’UFC) et le CAR (Comité d'action pour le renouveau).

Durant toutes ces péripéties, par moment plus folkloriques qu’autrement, le peuple a tout donné sans jamais abandonner. Que de promesses non tenues, d’espoir évaporé… Alors il y a naturellement des «down» ou des relâchements jusqu’à un semblant de désillusion.

La politique, un art…

Les contestations populaires et les révolutions ont toujours besoin de canalisateur et de mordants. Ainsi l’apparition de Tikpi Atchadam et son PNP déclencheront une nouvelle dynamique depuis le début 2017 et principalement depuis le 17 août 2017. Son travail de mobilisation, d’éducation de masse et de sensibilisation a payé. Il a le mérite de faire un minutieux travail de terrain et d’éducation, jusque-là foncièrement presque absent de la scène politique togolaise. Il en appelle à la responsabilisation citoyenne dans une logique de maillage du territoire. Et oui… le maillage du territoire pour atténuer la capacité de nuisance et de répression du pouvoir cinquantenaire.

Il eut et a surtout le mérite de présenter ses séances de sensibilisions dans plusieurs langues locales. Le message est par conséquent inclusif. Les citoyens se sentent interpelés. Et de surcroit il ose poser des gestes forts, incisifs, efficaces et porteurs de vision.

Aller droit au but…

Il mit de la chair autour de l’os, notamment en exigeant le retour intégral à la constitution de 1992 et le vote de la diaspora, au lieu d’exiger simplement des réformes ou des simples toilettages à répétition. Sans aucun doute, et dans l’intermède temps actuel, Il semble être le seul à posséder l’outil, le baromètre qui permet de mesurer les vraies aspirations du peuple togolais. N’en déplaise à certaines personnes dont des titres pompeux ou des apparences soignées ne sont que pour le paradis terrestre.

Atchadam ira jusqu’à faire appel aux autres «pros de l’opposition» pour cheminer ensemble vers la rédemption du peuple. Le seul vrai objectif du combat.

Malgré la pertinence de la stratégie innovante mise en place, cet appel avait eu du mal à se concrétiser et finalement pas sans conditions ou préalables de la part de certains, la base d’une action unitaire pris forme. Il a, auparavant, fallu attendre début septembre 2017 pour des actions communes. D’autres diront en ce moment-là «nous nous réservons pour le moment le droit d’appeler le peuple à sortir, le moment venu…». Et quand on sait l’impact du temps dans une lutte populaire, on comprend aisément la logique poursuivie.

Un exemple d’humilité …

Nous nous connaissons bien et on peut se poser la question suivante : Combien des 13 autres leaders de cette coalition des C14 auraient cherché à inclure les autres, s’ils étaient à la place de Tikpi Atchadam et son PNP? Personnellement, je ne pourrais citer un ou deux autres.

À César ce qui est à Cesar…

Soyons sincères, car il faut juste donner à Cesar, ce qui lui est dû. Il faut véritablement avoir à cœur le bien commun pour faire ce pas. Atchadam a fait ses preuves en quelques mois et il serait préjudiciable de tordre le coup à la vérité et ne pas vouloir bâtir sur du roc posé par ce fin stratège.

Malgré le dilatoire, la bâtisse demeure …

Sentant la menace sérieuse, le pouvoir RPT/UNIR a usé et use de toutes les subterfuges pour diaboliser Atchadam, le faire passer pour un «djihadiste» et si possible l’anéantir. Ainsi le colonel devenu général Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, se lâchera en août 2017 en ces termes «quand nous donnons des consignes d'itinéraires de marches ou autres aux autres partis politiques ils obéissent, ils collaborent; seul le PNP refuse. Il est qui lui...». Son collègue Payadowa BOUKPESSI de l'administration territoriale l’imitera, notamment «il y a 113 partis politiques au Togo. Nous n'avons pas de problèmes avec 112. C'est seulement avec le PNP que le problème se pose. Est-ce que le PNP est au-dessus de la république...». Comprend qui veut bien comprendre….

Tikpi Atchadam ne prend pas physiquement part aux rondes de négociations actuelles, mais n’empêche. Cependant lorsque la suspension des manifestations a été concédée au négociateur pour quelques jours, qui devinrent des semaines, le pouvoir RPT/UNIR l’exploita à dessein comme d’habitude pour ainsi s’enlever la pression des masses.

Puis à la 3e ronde des négociations le navire chavira encore d’avantage. Il eut cette autre concession de «gestion de bonne volonté au négociateur» en donnant l’impression de ne plus tenir à tous les points de revendications des masses. Et là encore c’est la poigne et l’intransigeance de Atchadam qui nous ramena à flot. Ayons le courage d’appeler un chat, un chat!

Ce qui lui vaudra des «noms d’oiseaux» de la part de certains de ses compagnons de lutte. Pour certains de ceux-là, ils étaient de la lutte depuis des lurettes et ne peuvent concevoir que lui T. Atchadam arrive maintenant et veut faire à sa tête. Ils ne seraient pas ses «obligés». Est-ce faire à sa tête que de vouloir rester fidèle aux aspirations des masses et de vouloir véritablement tenir tête aux usurpateurs?

Atchadam a toujours soutenu que pour réussir, il faut avoir un plan cohérent capable de mobiliser toutes les régions du Togo pour se donner plus de flexibilité.

Ce n’est un secret pour personne, alors où est le mal? Le contraire serait de ne peut pas prendre conscience du degré de duplicité et de nuisance du pouvoir RPT/UNIR. Il faut juste mettre toutes les chances de son côté. Quand tu as été déjà mordu par un serpent, tu crains les vers de terre ,dit-on chez nous.

Revenons à présent à l’évidence.

Comment comprendre que depuis 1990 certaines villes ou localités du Togo n’ont pas connu de soulèvements dignes de ce nom. Si ce n’est 2 ou 3 meetings en près de 28 ans. Est-ce que ces citoyens n’en auraient pas assez de la pauvreté ambiante et des repressions?

En dehors de Bè, l’éternel banni et de ses environs, de la grande agglomération de Lomé où la population est très cosmopolite à raison; combien de villes ont tenu le flambeau contre vents et marrées? Énumérons quelques villes du Togo pour vous faciliter cet exercice, notamment Afagnan, Ahépé, Akodésséwa, Baguida, Avépozo, Abgodrafo, Avénou Aného, Anfané, Atakpamé, Kagnikopé, Kamina, Kara, Kélékougan, Korbongou, Kovié, Mission-Tové, Kpalimé, Badou, Tabligbo, Tado, Togoville, Totsigan, Totsivi, Tsévié, Lomé, sokode, Tsévié, dapaong, tchamba, niamtougou, bafillo, notsè, sotouboua, vogan, biankouri, kandé, kpagouda, sotouboua, Tandjouare, Aniée, Kouvé, Kpessi, Guerin Kouka, Agbelouvé, Enfoin, Kpagouda et…

Il est juste question de faire un travail de terrain, de sensibilisation à la grandeur du Togo. C’est en ce sens-là que Tikpi Atchadam dit encore que faire des tournées dans des lieux déjà conquis et mobilisés n’entraine pas de «valeur ajoutée» à la mobilisation et par ricochet à la lutte. Surtout qu’il ne s’agit ni de manifestions, ni de marches de contestations, mais de simples meetings. Cette simple logique devrait passer comme une lettre à la poste. Mais hélas! Que voulons-nous alors, réussir ou continuer le paraitre et au finish encore remettre tout aux calendes grecques? Difficile à comprendre!

De sorte que certains de l’opposition se donnent le malin plaisir à faire la démonstration que T. Atchadam serait en fait l’extrémiste, le «djihadiste» que le pouvoir voudrait bien dépeindre. Ils font ainsi le jeu du pouvoir, inconsciemment ou pas. Aussi curieusement, presque toutes les réticences ou choix stratégiques de T. Atchadam au sein de la C14 sont étalés au grand jour et par moment amplifiés alors que ceux des autres restent dans les cercles fermés. Pourtant T. Atchadam reste dans le groupe par conviction et fait surement des sacrifices additionnels.

Même en sachant que le PNP et ses membres constituent le plus gros contingents d’otages que Faure et ses milices aiment capter, certains de nos compatriotes semblent ne pas vouloir élever les méthodes à un autre niveau d’efficacité.

Par contre, il faut souligner que le PNP d’Atchadam a foncièrement une épine aux pieds en ce qui a trait à la gestion de la communication. Il faut y remédier le plus rapidement possible, à défaut d’en faire les frais, à un moment donné. Car en politique la perception est la réalité ou presque. Cela peut nuire aux actions même les plus nobles et efficaces. Au risque de se faire définir par les autres et non par ses actions. Cette problématique de carence de communication au PNP a été déjà brillement développée par A. Camus, cependant elle ne s’améliore pas encore, malheureusement.

La CÉDÉAO joue sa crédibilité…

Depuis peu la CEDEAO a officiellement pris en main la conduite des négociations C14 vs RPT/UNIR. Il eut des rencontres et chaque camp se fait des illusions. La C14 semble espérer le «miracle» de la CDEOA. Mais quel miracle, sans pression et sans les mettre devant le fait accompli. Il faut toujours un point de rupture pour provoquer la dynamique favorable. Sinon on aura même pas la moitié de la poire. Et c’est ce qui risque d’arriver. Récemment les Burkinabè auraient attendu la CEDEAO ils seraient encore pris avec le système Campaoré.

Vigilance – Vigilance…

Au Togo, Il est fondamentalement question de système et non d’une seule personne (même s’il y a le nom d’une personne, mieux d’une famille). On le sait bien on peut enlever un homme, mais sans détruire le système et rien ne sera acquis.

Il peut arriver qu’au bout du processus sous l’égide de la CEDEAO Faure abdique, cependant sans démanteler le système militaro RPT/UNIR. Que ceux qui ne s’en tiennent qu’au départ de Faure s’en tiennent pour dit. Ces usurpateurs ont accumulé d’immenses richesses et peuvent valablement conserver le pouvoir sans Faure, en jouant sur la misère et l’absence de «futur» pour la jeunesse. Encore une fois, je répète, vigilances et victoire au peuple.

Ainsi, pour terminer je me permets de citer Hermann Attignon : « La connaissance du passé national permet au citoyen de mieux se situer dans le temps et dans l’espace, dans l’Histoire de l’Humanité en marche vers un avenir meilleur et de mieux prendre conscience de ses responsabilités. »

Alors prenons conscience et soyons efficaces pour faire tu Togo l’or de l’humanité!

Merci pour votre temps et bonne réflexion!-

L'AUTEUR
Atounouvi Kokou
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