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Togo

Le PNP se rappelle le début du soulèvement populaire

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Il y a un an, Tikpi Atchadam a réussi à faire soulever tout le peuple togolais contre le système cinquantenaire de Faure Gnassingbé. C’était le 19 août 2017. Ce sont des manifestations publiques pacifiques qui ont attiré l’attention de la communauté internationale et sérieusement ébranlé le régime.

A l’occasion du premier anniversaire de ce qu’on peut appeler aujourd’hui la « révolution togolaise », le Parti national panafricain (PNP), initiateur du mouvement, place la journée de ce dimanche 19 août 2018 sous le signe de recueillement en souvenir « des morts et en soutien à toutes les victimes durant toute cette année de lutte héroïque du peuple togolais ».

« Le bureau national demande aux responsables, militants et sympathisants ainsi qu’à tous les Togolais d’implorer Dieu pour sa miséricorde à tous ceux et celles qui ont sacrifié leur vie pour un Togo démocratique et prospère, pour la libération sans condition et sans délais de tous les détenus de l’arbitraire, la guérison de tous les blessés touchés dans leur chair et dans leur esprit et pour le retour de tous les réfugiés et foyers dans leur foyer respectifs », a appelé Ouro-Dzikpa Tchatikpi, Conseiller au bureau du PNP, dans un communiqué.

Tikpi Atchadam, celui-là même qui a déclenché de soulèvement, craignant pour sa vie, se retrouve aujourd’hui parmi ces réfugiés. Les informations indiquent qu’il se trouverait chez nos voisins de l’Ouest.

Le retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora, ou à défaut, le départ pur et simple de Faure Gnassingbé, c’est ce qui constitue les revendications principales de ce soulèvement populaire. Malheureusement un an après, ces réformes ne sont pas encore faites.

L’implication de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avec une feuille de route pour une sortie de crise, ne semble pas encore ouvrir une brèche pour voir le bout du tunnel. Au contraire, le régime en place en rajoute pour créer d’autres situations qui rendent difficiles la résolution de la crise.

En témoigne les manigances qui ont cours actuellement à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dont l’institution communautaire demande la recomposition, mais que le régime maintient en l’état en continuant de façon unilatérale les préparatifs des élections.


I.K
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