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Les périodes des vacances et de pré-rentrée scolaire sont des moments où foisonnent sur les médias et les réseaux sociaux les publicités des écoles privées d’enseignement supérieur qui se targuent de titres, de compétences ou encore de diplômes ronflant pour attirer des étudiants. Mais en réalité, elles opèrent dans l’illégalité.
En dehors des médias et les réseaux sociaux, ces établissements privés d’enseignement supérieur utilisent des flyers qu’ils distribuent à tout bout de champ aux parents et aux apprenants pour leur faire miroiter sur leur statut, les domaines de formation, les filières enseignés et leur appartenance au Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).
Mais dans la réalité, ces éléments tant vantés par ces établissements privés ne se trouvent pas dans leur institution. La plupart ne sont même pas reconnus par le CAMES. Généralement, c’est après les inscriptions, avec un coût faramineux et au cours de l’année que parents et apprenants se rendent compte de la réalité dans ces établissements privés. C’est en fait de la pure arnaque. Mais il devient malheureusement trop tard pour les apprenants de faire marche arrière.
Une situation contre laquelle s’indigne le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans un communiqué rendu public, Octave Nicoué Broohm prévient les « promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur que ces pratiques sont illégales et punies par le règlement en vigueur ».
Le ministre invite donc les acteurs dans le domaine de l’enseignement supérieur à une bonne collaboration et leur demande de s’engager pour l’avancement du secteur au Togo.
« Tout contrevenant à la règlementation en vigueur s’expose aux sanctions, y compris des poursuites judiciaires et à la mise sous scellé des locaux de son établissement », avertit Octave Nicoué Broohm.
I.K
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