La crise togolaise perdure. Les stratégies de l’opposition se sont enlisées depuis l’entrée de la C14 en conclave illimitée avec le régime sous l’égide de la CEDEAO. Les 14 partis coalisés ont troqué l’arme de la pression populaire contre le costume-cravate et le langage policé et révérencieux pour combattre la dictature la plus féroce du continent. Il faut dès lors questionner cette stratégie, évaluer ses chances de succès et envisager d’autres moyens plus adaptés pour arracher l’alternance pour le peuple togolais.
1 – L’inexorable enlisement d’une si belle promesse
La Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise (C14) s’est fait berner comme des « bambins » de l’avis même d’un de ses membres. Elle a été emmenée à vider sa plateforme revendicative et à adopter les éléments de langage suggérés par l’adversaire. Les armes rendues, elle revient tel un chien à son vomi : les élections comme solution au problème togolais. La C14 est-elle vraiment sérieuse ? Quelle vision ? Quel objectif ? Quel projet ? Autant de questions qu’il devient urgent de poser à la C14. Du mot d’ordre « Démission, transition, élection » elle en est réduite à se battre pour l’organisation des élections. Et Faure, emmuré dans son mutisme dédaigneux, de se frotter les mains. Un fiasco ! Le régime togolais n’inspire aucune confiance. Malh-