Quelqu’un se met en quatre, se creuse le crâne, se contorsionne, s’arc-boute aux colonnes d’un palais présidentiel en proie au cataclysme, gymnastique exécutée au risque de se casser la colonne vertébrale et il se cassera non seulement la colonne vertébrale mais aussi le cou à coup sûr s’il s’obstine encore dans cette acrobatie et ces tours rocambolesques
Quelqu’un traqué de tous les côtés kli…kli…kli ! kla…kla…kla ! klatchaa !
Quelqu’un, si préoccupé par la conservation d’une couronne clanique, conquise dans un lac de sang qu’il est incapable d’envisager une autre perspective, quelqu’un pour qui aucun sacrifice n’est trop couteux, selon le discours officiel, sacrifice dont les victimes offertes à cette déesse couronne ne sont ni des cabris, ni des cochons, ni des bœufs cornus mais bien des corps d’-