La crise togolaise s’enlise avec le début des campagnes électorales pour les élections législatives sans l’opposition principale, la coalition des 14 partis. Mr. Albert Kate qui avait exhorté les protagonistes à retourner consulter les facilitateurs pour dénouer la crise sur la question relative à la parité au sein de la CENI, revient se prononcer sur les derniers développements. Il nous livre quelques révélations de la communauté internationale, dévoile la duplicité au sein de la société civile et la classe politique et préconise de nouvelles pistes de sortie de crise dans un plus bref délai. Lisez plutôt…
Info Diaspo : Bonjour Mr Albert Kate, comme vous l’aviez recommandé sur les ondes, la classe politique a dans la même semaine rendu visite au Président Alpha Condé qui est médiateur de la CEDEAO, depuis ce moment, la crise s’est exacerbé. Après le rejet du projet de reformes de l’expert sénégalais, le gouvernement togolais se précipite vers des élections sans les opposants de la C14. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Mr. Albert Kate : Merci pour l’occasion. Bien avant que l’expert sénégalais ne commence son travail, j’avais souligné que, le travail des experts ne sera un bon chef d’œuvre que si les protagonistes poursuivaient et arrivaient au consensus. Evidemment, le blocage ne s’est pas fait attendre ; cela signifie que le consensus recherché depuis Février 2018, est sine qua non à l’exécut-