Mes chers Compatriotes ; Maliens de l’intérieur et de l’extérieur ; Chers Hôtes et Amis du Mali,
En m’adressant à vous en cet instant solennel, je ne suis pas en train de sacrifier à un simple rituel, ou de m’acquitter d’un devoir contraignant. Au contraire, c’est tout un privilège pour moi. Celui de vous parler, de parler avec vous, femmes, hommes, jeunes et vieux de cette nation ouverte, cette nation conviviale mais cette nation solide de ses principes autant qu’elle exige de tous le respect qu’elle voue à chacun. En cette heure chargée de symboles, je réaffirme donc ma fierté à interagir avec le pays, conscient que je ne pourrai jamais lui rendre qu’une infime partie de la considération qu’il m’a toujours portée, qu’il continue de me porter, et qu’il m’appartient de consolider chaque jour un peu plus, chaque jour un peu mieux.
En sachant le risque et le poids des erreurs, et des erreurs hélas il y-