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Les députés de la 6e législature ont adopté ce lundi 14 janvier, au cours de leur deuxième session de droit à l’Assemblée nationale, le règlement intérieur.
La disposition phare de ce règlement est celle relative au mandant du président de l’Assemblée nationale qui stipule que « le président de l’Assemblée nationale est élu pour un mandat d’un an, renouvelable autant de fois durant les 05 ans ». Pour l’heure, elle sera soumise à la Cour constitutionnelle qui devra donner son quitus.
Pour former un groupe parlementaire, il est à noter que le parti doit disposer de 1/25 du total des députés au parlement, soit 3,64 (4) députés contre 1/10, neuf (9) députés dans l’ancienne législature.
A l’étape actuelle, la majorité présidentielle Union pour la République (UNIR), avec 59 députés et l’UFC, parti de l’opposition gratifié de 7 députés, peuvent former de groupes parlementaires.
Les partis minorités à l’instar du NET de Gerry Taama, avec 3 députés, le MPDD de l’ancien Premier ministre, Agbeyomé Kodjo, 2 députés, le PDP de Bassabi Kagbara ou encore le MRC d'Abass Kaboua, d’une part et de l’autre les indépendants (18 députés), peuvent constituer d’autres groupes parlementaires, tout en se nouant des alliances.
Ces alliances peuvent-elles être possibles, quand on connaît le paysage politique togolais avec les querelles intestines entre les acteurs ? On attend de voir. En tout cas, la nouvelle Assemblée nationale réserve des surprises, tout comme les élections législatives qui ont contribué à son installation.
Edem A.
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