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Société
Togo

Les machines à sous, l’opium de la jeunesse à Lomé

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Pure produit chinois, la quête à ce robinet à jetons est considérée comme la nouvelle échappatoire de la jeunesse. Préférant le gain facile au désarroi d’un métier, les jeunes se lassent de jouir des fruits dignes d’un travail. Des géniteurs de plus en plus inquiets vis-à-vis de l’allure colonisatrice que prennent ces jeux souhaitent l’implication de l’Etat togolais. Pour certains jeunes, c’est également une source de revenu.

Un jeune coiffeur de 27 ans ayant son atelier à quelques mètres d’une installation d’une des machines à sous, pense que l’avis n’est pas partagé quand il s’agit d’aborder la question de la mauvaise influence que génère la pratique de ces jeux sur la jeunesse togolaise.

« Les soirs après avoir fini mon travail à l’atelier, je passe quelques minutes à soutirer de l’argent à ces machines. Il est évident que la chance ne me sourit pas tous les jours, mais moi je gagne plus que je ne perds. Cela m’aide quelques fois à compléter mes recettes après une dure journée dans mon atelier », a déclaré le jeune coiffeur.

Nombreux sont les observateurs qui pensent que cette machine à un effet dévastatrice sur la jeunesse. Et que les conséquences liées à ces jeux sont plus qu’insolites dans la mesure où la jeunesse même n’est pas consciente de son obsession à ces jeux. Le vol, la déscolarisation, la pauvreté, le braquage, l’agression et autres, tels sont les maux qui minent la société, et les machines à sous en sont les causes directes.

Au Ghana, les autorités locales ont pris conscience des dégâts de l’addiction à ces jeux et se sont organisées avec la collaboration des populations pour éradiquer ce fléau en chassant les Chinois qui ont lancé cette activité dans le pays.

L’Etat togolais se doit aussi d’engager des mesures pour éradiquer ce fléau, et aussi prendre des dispositions d’orientations pour la réinsertion de ces jeunes victimes de ces pratiques. Ceci, pour sauver cette jeunesse qui représente l’avenir du pays. D’aucuns proposent déjà que dans les quartiers, des populations s’organisent avec les Comités de développement du quartier (CDQ) pour lancer une lutte contre ces jeux clandestins.


Nicolas


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