En février 2018, il a fallu la libération du capital par le groupe Sunu Assurances pour que la Bpec (Banque populaire pour l’épargne et le crédit) puisse sortir de la tourmente.
Mais depuis des mois, cette structure qui a été l’objet de plusieurs malversations et de détournements de fonds qui l’ont d’ailleurs conduite à sa privatisation par l’Etat togolais vit, visiblement, une convalescence prolongée. Si la gestion de la boîte par la nouvelle équipe dirigeante est au vitriol, c’est la colère des employés qui entretient la tension dans les couloirs.
Les agents de la Banque populaire pour l’épargne et le crédit réclament de meilleurs rémunérations et avantages. Ces sempiternelles revendications ont été à l’origine d’un mot d’ordre de grève en novembre 2017 qui, finalement, a été déjouée sine die. Mais de négociations en négociations, ils avaient bénéficié d’un relèvement des «sursalaires» de 19200 F Cfa et d’une dotation additionnelle en carburant de 25 litres par agent. Même ac-