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EDITORIAL.
LES GESTICULATIONS COMPULSIVES NOTOIRES DE LA FRANCE EN AFRIQUE : La dernière en date, la RDC - CONGO.
On constate une fois de plus avec ahurissement l’arrogance des politiciens français qui osent donner des leçons de démocratie sur notre continent. La grande gueule de pratique de l’omerta du Ministre Européen et Ministre des affaires étrangère français Jean-Yves Le Drian, après la proclamation des résultats des élections présidentielles en RDC, qui donnait pour gagnant Felix Tshisekedi. Ce qui démontre aujourd’hui que la France n’a pas changé et veut toujours s’ingérer dans la politique Africaine comme si l’Afrique est devenue l’une de ses préfectures en France.
Paris n’a pas encore tout à fait rompu avec la Françafrique .
La notion de « pré carré », utilisée pour désigner la relation privilégiée et parfois même exclusive perd progressivement de sa pertinence par une nouvelle génération consciente.
La dictature qui se poursuit aujourd’hui dans certains pays, même si elle n’a la même importance que dans les années 1980. Il n’a absolument pas répondu aux attentes des démocrates de plusieurs pays, que ce soit au Congo-Brazzaville, au Gabon, au Cameroun ou au Togo.
Nous dénonçons le fait que la France continue de mettre à disposition de certains régimes autoritaires des coopérants militaires et policiers pour former et aider à restructurer des appareils répressifs sur notre continent. On sait, par exemple, qu’il y a actuellement 12 coopérants au Togo, pour preuve que la France ne doit plus prétendre écrire l’histoire d’Afrique comme elle le fait depuis toujours, c’est fini.
L’influence de l’ancien colonisateur et la faiblesse des pouvoirs en place dans nos pays africains, nous montre à quel point l’instabilité avec ses différents visages sera une conséquence inévitable sur le continent africain Pour s’affranchir du néocolonialisme français ou autre, il faut de véritables Etats, solides, avec des gouvernements forts ayant un ancrage populaire sur notre continent.
Une deuxième preuve, la Libye est quasiment disparue de la carte, démantelés, et pratiquement sans armée, si ce n’est des milices islamistes qui ont prêté allégeance à Daech-ISIS, comme dans le califat de Darna. La France s’en lave les mains, bien qu’elle ait semé le chaos en Libye en éliminant Muammar Gaddafi, et continue sa pagaille au Sahel, et au Mali.
La France continue de dicter sa loi à des pouvoirs fantoches et faibles comme le Togo, le Cameroun, le Gabon, le Tchad et le Congo Brazzaville.
Il faut bien comprendre que la Françafrique ne désigne pas uniquement les mallettes de billets qui ont pu circuler entre les capitales africaines et Paris à une époque mais qui continue aujourd’hui sous d’autres formes. La Françafrique c’est aussi des mécanismes institutionnels, sur le plan monétaire avec le Franc CFA et sur le plan militaire.
La France est intervenue à plusieurs reprises sur le territoire africain pour protéger ses ressortissants ou soutenir un pouvoir menace c’est aussi LA FRANCE-AFRIQUE
Certains de nos pays sont conscient aujourd’hui et s’efforcent de jeter les bases d’une relation plus moderne qui réponde davantage aux attentes de nouvelles élites africaines.
Vient aussi l’ingérence plus que choquante de la France En cote d’ivoire. en s’appuyant sous un mandate des Nations Unies, la France a tout de suite pensé à l'intervention par la force, à l'extermination d'un camp par l'autre juste pour défendre âprement ses intérêts économiques..
La France n’a jamais été un arbitre impartial ni désintéressé dans ses interventions en Afrique, c’est un pompier pyromane. La FranceAfrique continue.
Africains, réveillons nous.!!
Raoul DAGBA
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