D’aucuns évoquent une nouvelle phase. Ce n’est pas qu’un problème de terminologie. À défaut d’un planning convenu et connu de tous, il est normal que les séquences soient appréhendées différemment. Le seul dénominateur commun c’est le 20 décembre 2018. Le déclencheur.
Du côté des forces democratiques (le conglomérat de tous ceux qui oeuvrent ou rêvent pour le changement), il y a lieu de changer de paradigme. Agir autrement pour réaliser le résultat attendu. On insiste sur la nécessité de réorganiser les forces. On recherche plus de cohésion afin d’insufler une nouvelle énergie à la lutte. Les partis politiques qui étaient au front tendent la main à la société civile. Jusque là, rien d’original.
L’intention est bonne, sans aucun doute. Mais il y a un souci technique : pourquoi pense-t-on que la nouvelle approche est la meilleure ? Comment peut on être assuré que cela marchera ?
Ces questions s’imposent dès lors que la réorientation proposée ne repose sur aucune évalution préalable. Qu’est-ce qui n’avait pas marché ?