Ce n'est un secret pour personne. En Conseil des ministres mercredi, le chef de l’État, Faure Gnassingbé, a gracié 18 détenus politiques et accordé de liberté provisoire à 26 autres inculpés. Interrogé ce vendredi par les confrères de la radio Kanal FM, Me Célestin Agbogan, l'un des avocats des prisonniers politiques ne cache pas sa satisfaction.
« Je crois que la chose la mieux souhaitée pour un avocat dont le client est en détention c'est la liberté. Je crois que c'est une bonne nouvelle. Nous nous en félicitons », se réjouit-il.
Mais pour le président de la Ligue Togolaise des Droits de l'Homme (LTDH), Faure Gnassingbé aurait dû libérer tous les autres détenus politiques qui croupissent encore dans les prisons. Puisque, clame-t-il, leurs dossiers sont vides.
Revenant sur le cas Satchivi, l'avocat estime que ce dernier devrait également bénéficier de cette grâce présidentielle. D'autant plus qu'il est injustement jugé et condamné avant même la décision du chef de l’État.
« Je crois que le cas de Foly Satchivi doit également rentrer dans les mesures d'apaisement. Il va falloir que le Chef de l'Etat aille jusqu'au bout. Soit en le graciant,-
