Ces derniers temps, on le voyait rarement. L’homme a presque disparu de la scène politique togolaise. Sa dernière sortie remonte en mai 2018, lors de la création de son fameux « Groupe des républicains et écologistes du Togo (GRET) ». Didier Améla, puisque c’est de lui qu'il s'agit, dans une interview accordée au confrère « Interfax-Press », accuse la Coalition des 14 partis de l'opposition pour avoir boycotté les législatives controversées du 20 décembre dernier.
« J’exhorte de façon solennelle la C14 et tous les autres de participer aux prochaines élections. Nous ne pouvons pas permettre à RPT/UNIR et à toutes ses composantes de diriger ce pays pendant des années deux ans, 5 ans je ne sais pas quoi. Au moins occupons le territoire qui nous est permis. Si nous persistons dans le boycott, dans l’hésitation, c’est une partie de la population qui perd », a indiqué le président du Front national.
Et de préciser : « Participons tout au moins aux locales qui vont venir, à la présidentielle qui va venir et, qui sait, on peut s’en sortir. Je crois que c’est la manière la plus sage de faire la politique ».
Selon lui, la rue a déjà montré toutes ses limites. Et pour obtenir l’alternance politique tant voulu, les leaders de la Coalition des 14 se doivent de trouver de -