Les violences qui ont émaillé les rencontres Gbikinti-Gomido, Foadan-Dyto… pour ne citer que ces exemples récents de la première division de football sont inacceptables. Néanmoins, il y a trop souvent de conditions réunies pour les provoquer. Et c’est tout le monde qui est coupable.
Les vieux démons ont encore refait surface, perturbant le déroulement normal des rencontres de football, créant un capharnaüm indescriptible où généralement les membres du corps arbitral sont pris à parti, molestés, bastonnés, trainés par terre, humiliés… Lorsque se produit l’envahissement du stade par des supporters hystériques, personne n’est à l’abri des mésaventures, des blessures…
Ce qui s’est passé le week-end dernier à Kabou lors du duel Gbikinti-Gomido et à Dapaong au cours du match Foadan de la localité contre Dyto de Lomé, ne doit pas être mis dans le registre des faits divers et banalisé. Dans le premier cas, ce qui étonne est que les Lions de Bassar n’évoluaient même pas à domicile, mais à Kabou. Pourtant une partie de leurs supporters ou supposés comme tels ont décidé d’extérioriser leur ha-