Le 10 février dernier, les stades de Kabou et de Dapaong ont été le théâtre des violences lors de la 16e journée du championnat national de la première division. Un spectacle qui a indigné plus d’un, parce que occasionnant de nombreux blessés dont une arbitre assistante dans le coma. Une semaine après, les mêmes scènes se sont produites à Badou avec les mêmes conséquences. La situation a fait réagir le gouvernement.
D’abord, la Commission de discipline de la Fédération togolaise de football (FTF), dans une sortie la semaine dernière, a pris des sanctions contre les stades de Kabou et de Dapaong qui ont été suspendus. Lundi dernier, le ministre de la Communication, des Sports et de la Formation civique, Foli-Bazi Katari, lors des échanges avec les responsables de la FTF et du Comité national olympique du Togo, a indiqué que le gouvernement s’engage à punir les auteurs de ces actes de violence sur les stades.
« On ne va pas au stade pour être blessé. Alors, le gouvernement fera tout pour que la sérénité revienne pour le bien de tous les acteurs », a-t-il promis. Il ensuite demandé à la FTF de faire recours aux textes en la matière, afin de remédier à cette situation.