Mettre fin à l’apatridie en Afrique de l’Ouest d’ici 2024 est un objectif « ambitieux, mais réalisable », a déclaré mercredi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion du quatrième anniversaire de l’adoption de la Déclaration d’Abidjan sur l’éradication de l’apatridie.
« Quatre ans après l’engagement de mettre fin à l’apatridie en Afrique de l’Ouest à l’horizon 2024, des milliers de personnes ont bénéficié de la résolution prise par ces États de s’assurer que toute personne dans la région puisse accéder à une nationalité », a estimé le HCR.
Un apatride est une personne qui n’a la nationalité d’aucun pays. En Afrique de l’Ouest on estime qu’au moins 1 million de personnes seraient apatrides.
Selon le HCR, l’apatridie a des « conséquences dévastatrices » qui privent les personnes de l’exercice de leurs droits humains fondamentaux et de l’accès aux services de base, tels que l’éducation, les soins de santé et des opportunités d’emploi. Les apatrides se retrouvent marginalisés, discriminés et particulièrement vulnérables face à l’exploitation et aux abus.