Une mince bande de terre d’environ 200 mètres sépare la côte des habitations. C’est le constat inquiétant qui se dégage de l’avancée inexorable de la mer sur la côte togolaise. De Goumou-Kopé à Baguida, les « dents de la mer » dévorent tout sur leur passage.
Ce mardi 19 août 2019, nous avons entrepris de parcourir la côte est togolaise. Notre randonnée a commencé à 15 heures de l’après-midi par le village Goumou-Kopé. A cette heure de la journée, l’océan est calme à part les ressacs moins violents qui viennent s’échouer sur le sable. Mais une vue rapide de l’endroit laisse penser à un combat silencieux aux effets ravageurs qui se joue sur la côte depuis des années. Une mince bande de terre d’environ 200 mètres sépare par endroits la mer des habitations !
A Goumou-Kopé, quelques arbustes sauvages en bordure de la mer et des habitations qui portent des stigmates de la furie de l’énorme masse d’eau bleue résistent encore. Mais pour combien de temps ? Déjà, des maisons, de par leurs aspects, montrent des signes d’un combat perdu d’avance. Aussi les habitants s-