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Cela fait plusieurs semaines que la population de Kara, ville située à environ 420Km au nord de Lomé, n’a plus accès à l’eau potable. Les raisons évoquées étaient des pannes sur les installations de la Société togolaise des eaux (TDE).
Une situation qui a contraint la population à aller s’approvisionner dans le fleuve Kara, une eau impropre à la consommation. Déjà, on a signalé beaucoup de problèmes de santé au niveau de ces populations qui utilisent l'eau de ce fleuve.
Intervenant ce mardi 16 avril dans le cadre de la journée publique de présentation du budget primitif de la commune de Kara, le préfet de la Kozah, Bakali Hemou Badibawou a tenté de rassurer la population de Kara que le problème est en train d’être résolu.
Il a d’ailleurs annoncé à cette occasion que le ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise travaille avec une équipe compétente dans ladite ville pour résoudre le problème.
« C’est dans la perspective d’apporter en urgence une réponse plus adaptée car la capacité du barrage ‘la Kozah’ qui desserre 3 préfectures, notamment Kozah, Doufelgou, Binah a dangereusement baissé. C’est un problème qui touche au plus haut point les premières autorités, je voudrais vous rassurer et vous demander de patienter », a indiqué Bakali Hemou.
Et lancer ensuite : « Le problème est en train d’être résolu, c’est su même de Dieu ».
Pour rappel, cette situation avait déjà suscité la réaction des responsables d’une organisation de la société civile, notamment la Ligue togolaise des consommateurs (LCT) qui avaient lancé un appel à la Direction de cette société publique (TDE) et les autorités de la ville à prendre le problème au sérieux pour trouver les solutions le plus tôt possible.
Toutefois, il faut noter que l’intervention du préfet de la Kozah a été un soulagement pour la population de Kara si on en croit certains habitants de la ville de Kara qui disent parcourir des fois plusieurs kilomètres à la quête d’une eau potable, en tout cas pour ceux qui sont exigeants, les autres se contentent de celle du fleuve Kara insalubre, donc impropre à la consommation.
Mais des doutes persistent quant à une solution définitive à la pénurie d'eau dans la ville de Kara. Puisque ce problème existe depuis des décennies, selon les populations.
Nicolas-
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