Le monde entier a célébré hier, 03 mai 2019, la journée internationale de la liberté de la presse. Dans une interview accordée à nos confrères de la radio Zéphyr, Alphonse Ken Logo du Syndicat des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) revient sur la situation du métier du journaliste au Togo.
Au cours de l'entretien, le confrère a abordé des questions relatives à la convention collective de la presse privée au Togo, et à l'aide de l'Etat à la presse togolaise.
A l'en croire, c'est la signature de la convention qui pose problème actuellement. "On ne peut pas se lever comme ça et appeler les patrons de presse pour venir négocier. Aujourd'hui, il est difficile que nous prenions l'initiative d'appeler nos patrons de venir discuter avec nous", a indiqué le Secrétaire général du SYNJIT.
Revenant sur la formation des journalistes, le confrère Alphonse Ken Logo reconnait que la corporation a du chemin à faire, même si de temps en temps des séminaires de renforcement de capacité sont initiés dans ce sens.
"On ne peut pas se réveiller un matin pour sommer tous ceux qui n'ont pas été formés en journalisme de quitter la corporation. Mais c'est vrai que ce métier ne doit pas être un refuge pour ceux qui n'ont rien à faire. Si la convention collective est signée et appliquée, vous allez voir que beaucoup de choses vont changer dans la corporation des médias au Togo. La convention collective regorge en elle-même la solution aux problèmes des médias du Togo ", a souligné le journaliste.
Alphonse Ken Logo précise que le SYNJIT ne ménage aucun effort pour que l'Etat revoie à la hausse l'aide à la presse togolaise.
Suivez l'interview dans son intégralité.
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