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Politique, fiscalié et administration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Apanews

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La question de l'intégrité territoriale, les 3èmes assises sur la fiscalité, le secteur de la fonction publique et le marché du thé au Maroc et sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.

+Maroc hebdo+ revient sur le rôle de la Minurso. Le journal affirme que la Minurso « n’a plus d'autre rôle, depuis treize ans, que le suivi et le respect du cessez-le-feu », notant que le Maroc « s'oppose fermement à ce que son mandat soit élargi à accompagner Horst Köhler, envoyé personnel, dans la facilitation d'un dialogue inscrit dans le cadre de la recherche d'un règlement ».

«Ce serait faire de la Minurso une sorte d'institution déléguée, sur le terrain, découplée ainsi avec le travail de l'envoyé personnel et se transformant de ce fait en une sorte de point d'appui international en territoire marocain. Une question de souveraineté qui n'est pas recevable ni acceptable», explique-t-il.

Abordant les 3èmes assises sur la fiscalité, tenues récemment à Skhirat, +Finances News Hebdo+ indique que cet évènement a été une réussite, du point de vue contenu notamment.

Même si certains observateurs font remarquer que certains aspects ont été peu abordés, voire ignorés, il n'en demeure pas moins vrai que les travaux ont permis, au-delà des diagnostics formels, de définir les contours de ce que veut le Maroc: un système fiscal plus efficient et plus équitable, explique l’hebdomadaire.

Maintenant, il va falloir parvenir à mettre en pratique les recommandations. Cette tâche sera loin d'être une sinécure, d'autant qu'il faudra non seulement tenir compte de leurs impacts sur les équilibres macroéconomiques, mais également affronter toutes ces professions qui verront forcément sauter certains privilèges fiscaux, relève-t-il, faisant remarquer que certains lobbies ont commencé à s'activer pour empêcher toute réforme qui pourrait nuire à leurs intérêts.

Pour +Challenge+, les détracteurs craignent que les nouvelles recommandations ne soient pas concrétisées, à l’instar de celles des 2èmes Assises de 2013.

Réformer le système fiscal est un acte collectif fondateur d'un Maroc nouveau certes, encore faut-il que les propositions ingénieuses soient mises en application, constate le journal, estimant que le futur projet de loi-cadre portant programmation des différentes étapes de la réforme du système fiscal « constituera un référentiel des lois de finances des cinq prochaines années».

+Telquel+ estime que les dix mesures qui seront bientôt déclinées dans une loi-cadre « brillent par leur caractère généraliste et indistinct ». « Garantir la neutralité de la TVA, réaménager l'IR au fur et à mesure de l'élargissement de l'assiette, simplifier la fiscalité locale (... ) En somme, une phraséologie molle dont les Marocains sont las », estime-t-il.

La déception est donc à la hauteur de l’illusion nourrie par des mois de débats « Mais pourquoi diable mousser l'opinion, lui faire miroiter monts et merveilles, l'inclure dans le débat public le plus suivi depuis les tractations ayant mené à la Constitution de 2011, si le résultat est une simple profession de foi ? », se demande-t-il.

Abordant la réforme de la fonction publique, la +Vie éco+ souligne que pour pallier les dysfonctionnements de ce secteur « un chantier de réforme a été initié, sans toutefois aller à l’essentiel ».

La mission de service public qui est la raison même d'être de l'administration n'est pas bien assimilée par ceux qui en ont la charge, relève l’hebdomadaire, notant que le travail dans le public, qui procurait auparavant un prestige, n'attire pas grand monde. «Pas les profils pointus qui préfèrent évoluer dans le privé parce qu'il paie mieux et offre de meilleures possibilités d'évolution, indépendamment de l'ancienneté et du diktat des échelles et autres critères de distinction» , fait-il remarquer.

+L’Opinion+ écrit que contrairement à d'autres boissons, tels que les sodas, pour le marché desquelles Ramadan équivaut à une période de vaches maigres, le thé vert, lui, tourne sans répit à longueur d'année.

Dans ce business florissant et volumineux, la Chine s'impose comme un acteur majeur. Le Maroc a importé, en 2018, 77.562 tonnes thé chinois, soit environ un cinquième des exportations totales de thé de la Chine. L'information résulte des derniers chiffres communiqués par l'instance suprême gestionnaire du secteur stratégique du thé en Chine, la China Tea Marketing Association, cité par le quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ relève qu’à l’instar de la France, le Maroc compte appliquer une taxe sur les bénéfices des GAFA (Google, Apple, Facebook, et Amazon), lui permettant de recouvrer 40 millions DH (1 euro = 10,7 DH) d’impôts. Les géants du digital tirent grand profit du marché marocain via les annonces publicitaires mais sans payer d’impôt, ce qui porte atteinte à la concurrence loyale entre les entreprises nationales et les GAFA.

Comme le commerce international, le gouvernement œuvre pour la mise en place d’un cadre réglementaire du numérique à même d’appliquer un système fiscal aux plateformes de Google et Facebook, a souligné El Khalfi dans un point de presse à l'issue du Conseil du gouvernement, rapporte la publication.
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