Déjà, ça circulait comme bruits de couloir, des observateurs se questionnent sur le rôle même des organisations onusiennes au Togo depuis le début de la crise. Dans son tout dernier rapport « Togo : la terreur contre le peuple », publié hier mercredi, la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) tient pour responsables le gouvernement togolais et l’ONU, des violations des droits de l’homme au Togo au cours la période allant du 31 juillet 2018 au 27 avril 2019.
Dans son document, la LTDH accuse l’Etat togolais d’avoir commis des exactions sur les citoyens togolais pendant une période de 8 mois, et à l’ONU d’avoir laissé toutes ces bévues passer sous silence.
En clair, elle reproche à l’organisation internationale d’avoir fait preuve de « parti pris » dans la crise sociopolitique que traverse le Togo. Pour les responsables de cette organisation de défense des droits de l’homme, Togo n’est pas un exemple à suivre en matière de respect des droits de l’homme.
« La situation des droits de l’homme au Togo est un sujet qui suscite beaucoup de polémiques depuis des années. Alors que les tenants du pouvoir et leur partisans tentent toujours de réfuter systématiquement les allégations de violations qui leur sont reprochées, force est de constater que le Togo n’est pas-