L’agence des Nations Unies chargée de la santé sexuelle et reproductive (UNFPA) a rappelé jeudi, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale, que les femmes les plus pauvres et les plus vulnérables sont les plus touchées.
Une fistule obstétricale est une perforation entre le canal de naissance et la vessie ou le rectum. Son apparition est directement liée à l'une des principales causes de mortalité maternelle : un travail difficile lors de l'accouchement ou l'absence de soins obstétricaux adéquats.
La fistule obstétricale a quasiment disparu des pays développés, car on y pratique des interventions en cas d'arrêt prolongé du travail, généralement des césariennes. Aujourd'hui, cette affection touche principalement les femmes et les filles qui vivent dans l'extrême pauvreté, en particulier celles qui habitent loin des services médicaux. Les plus exposées sont les adolescentes qui tombent enceintes alors qu'elles n'ont pas atteint leur plein développement physique.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime à plus de -