Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) s’est inquiété vendredi des « conditions déplorables » dans lesquelles les migrants et les réfugiés sont détenus en Libye.
« Depuis septembre 2018, 22 personnes sont décédées des suites d’une tuberculose et d’autres maladies au centre de détention de Zintan », a déclaré Rupert Colville, porte-parole du HCDH lors d'un point de presse à Genève.
Lors d’une récente visite au centre de détention de Zintan, où sont détenus 654 réfugiés et migrants, les équipes de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet avaient constaté que ces derniers étaient « gravement mal nourris » et assoiffés.
« Ils étaient enfermés dans des entrepôts surpeuplés dégageant une odeur d’ordures et de déchets provenant de latrines débordantes », a ajouté M. Colville.
Les personnes détenues dans les installations ne recevraient qu’un repas de 200 grammes de pâtes simples par jour. Quelque 432 Érythréens détenus dans le centre, dont 132 enfants, ne recevraient -