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A la Une : Les résultats provisoires des élections locales du 30 juin dernier. Le parti au pouvoir (UNIR) rafle la majorité des sièges
« La surprise, c’est qu’il n’y a pas eu de surprise. Le pouvoir RPT/UNIR a fait une razzia des sièges de conseillers municipaux, fruit combiné des fraudes massives et du boycott populaire du scrutin. A contrario, c’est la bérézina totale pour l’opposition, obligée de se contenter de la portion congrue », écrit le quotidien Liberté paru ce jour avec l’intégralité des résultats provisoires proclamés par la CENI.
Quant au bihebdomadaire Le Correcteur, « La Commission Electorale Nationale Indépendante a proclamé vendredi 05 juillet dernier les résultats provisoires des élections municipales du 30 juin. Au total 1490 conseillers municipaux sont connus sur les 1527 en attendant l’organisation du scrutin dans l’Avé 2, Bassar 4 et Oti Sud 1. Les élections ayant été reportées dans les deux premières communes pour des raisons techniques selon la CENI tandis que dans l’Oti Sud 1, des affrontements meurtriers liés à un litige foncier ont eu raison du scrutin. Comme la plupart des élections, au Togo, la CENI dans la grande confusion a attribué 985 Conseillers municipaux à UNIR (Parti au pouvoir) contre 134 pour l’ANC et 131 pour la C14 tandis que l’UFC se retrouve avec 44 sièges des conseillers municipaux », a relevé le confrère dans sa parution de ce lundi 8 juillet 2019.
Autre sujet dans les colonnes du journal d'Honoré Adontui: «L’inconscience et l’immobilisme de l’Etat trouvent leur meilleure illustration dans le football ».
« M. Faure Gnassingbé à un moment donné, certains pensaient qu’il finirait par surprendre agréablement tous les Togolais et réussir ou le père a échoué. C’est plutôt la vraie descente aux enfers. Le père était mieux, disent aujourd’hui beaucoup de compatriotes désabusés et amers » écrit le bihebdomadaire.
Et d’ajouter « Que personne ne soit surpris si, pour une première fois que les Ecureuils du Benin franchissent pour la première fois la phase de poule, ils accèdent aux demi-finales et pourquoi pas la finale ? Les autorités politiques y ont mis les moyens pour les encourager. Elles en ont fait une affaire nationale, ce que les dirigeants togolais ne connaissent pas ici », à lire en intégralité à la page 3 du journal.
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